Alekhine's Gun Voici le genre de jeu qui nous fait comprendre pourquoi on écrit nos articles ! Pour alerter les joueurs quand un bon gros nanar pointe son nez !
La semaine où l'on a reçu Alekhine à la rédac', nous avons aussi reçu Hitman. Les deux jeux sont dans la même idée sauf que d'entrée de jeu, j'ai senti qu'Alekhine serait naze. La preuve, Riggs a prétexté une connaissance d'Hitman et un emploi du temps chargé par The Division pour me refiler ce jeu. Il a même dit que j'aurai un "coup de coeur" ! J'ai eu un haut le coeur...
Alekhine's Gun est un jeu qui a eu une bonne note chez certains confrères. Je ne comprends toujours pas comment on peut dire ça de ce jeu. Et je m'explique à travers cet article.
Sorte de suite à Death to Spy 1 et 2 (que je ne connaissais pas mais c'est peu important), ce jeu raconte l'histoire d'Alekhine, un espion qui va traverser l'histoire de la seconde guerre mondiale au milieu des années 60. L'homme va même passer du KGB à la CIA ce qui lui permet d'être un homme intéressant qui va voir du pays. Voilà, je viens de faire l'éloge du jeu. Place au reste.
Des cinématiques, il n'y en a pas. Juste des images un peu dégueulasses sur une voix peu enthousiaste. Ensuite, vous débarquez dans une mission et vous comprenez mieux le narrateur. Le jeu est très loin des standards actuels ou même des précédents. Fades, sans détails et surtout une gestion douteuse de l'éclairage. Ce jeu m'a fait pleurer littéralement. Dès que des zones d'ombre apparaissent, vous avez un effet miroir et un bel écran noir. Et si vous jouez avec la lumière naturelle, c'est encore pire. Ce jeu vous oblige à dérégler les paramètres de votre télé pour pouvoir un peu comprendre ce qui se passe sans avoir à longer un mur pour trouver une porte.
Le reste est aussi à la rue. Vous pouvez tuer un mec devant tout le monde tant que ce n'est pas dans le champ de vision. Ou encore, les types ont des jambes en titane pouvant encaisser les balles. Seul le headshot peut vous sauver. C'est dommage car l'idée de s'infiltrer, de se déguiser ou d'étouffer les gardes étaient sympas.
Devant l'abîme technique de ce jeu, difficile d'être sympa. Surtout que ce jeu se vend 50 euros. C'est prendre les joueurs pour des cons à ce stade là.
