Dragon Ball FighterZ 2018

76 /100
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Dragon Ball FighterZ

Dragon Ball FighterZ - KamehamehAMOUR !

Un jeu fait avec amour ! Une grosse claque sauvage ! Bref ! Foncez tête baissée !

Premier GROS jeu de l’année pour moi et c’est un jeu de combat. Mon rédac’ chef me gâte dès le début de l’année en m’obtenant le jeu avant sa sortie afin que je puisse tâter la bête en profondeur (et sans jeu de mot scabreux bien entendu). C’est aussi une manière pour lui d’avoir la paix vu que je gueule partout que ce jeu a l’air dément. Je parle de Dragon Ball FighterZ (ou DBFZ pour les intimes). Il faut dire que la saga Dragon Ball n’a jamais cessé de produire des jeux. Certains mémorables comme les Budokai ou les Tenkaichi et d’autres oubliables comme le Raging Blast. Le dernier jeu sur One : Xenoverse 2 était sympa avec son personnage à créer mais il était loin d’être au niveau techniquement. Dans ce domaine, Naruto proposait un jeu aussi beau que dynamique et on pensait que DBZ devait faire sa révolution pour gagner le cœur des joueurs. Le salon de l’E3 a été l’occasion pour Goku et sa bande de montrer qu’ils étaient de retour avec une toute nouvelle tête. Délaissant les champs de bataille en 3D, ils reviennent sur One avec un jeu de baston en 2D qui a laissé les joueurs pantois. Depuis, c’est la fête de la pignole devant chaque image, chaque vidéo et on se laisse à croire que DBZ est de retour avec un putain de bon jeu ! Verdict ?

C16 fait dans le traitement anti-parasite !

Bon, la série nous a toujours donné un petit mode histoire. Normal, le manga est une bonne source et les développeurs y ont juste ajouter leur petit truc. Ici, C21, un autre android (une source inépuisable de méchant) qui décide de remanier les choses, les événements et tout le toutim. Bref, une excuse pour se farcir les combats cultes de la série quelque soit l’époque. On y trouve même les personnages du DBZ Super dont la série est encore en cours. Le mode propose un plateau façon Budokai 2 sans le stress de la réflexion. Cela dit, cela fait son office, on s’amuse, ça fait plaisir et c’est un bon prélude à ce que l’on attend du jeu : le spectacle.

Vegeta ! On venait de refaire le sol !

DBFZ ne se fout pas de la gueule du joueur dans ce domaine. Techniquement, c’est du dessin animé plus vrai que nature. Enchaînement, arrivée des perso, dialogues spéciaux et autres sont de la partie. Ainsi, Freezer vs Goku commence par une mise à mort en règle de Krillin. Mais si on a le même méchant contre Krillin, ils vont débattre sur le fait d’être buté à nouveau. De même, mon chouchou (Krillin) se fait un devoir de détruire les Zaibamen juste avant d’affronter Nappa. Ça plus des combo, attaques spéciales et autres qui s’affichent à grands renforts d’effets. En gros, vous avez un jeu qui vous plonge littéralement dans DBZ et c’est ça que l’on voulait. Voix, musiques, décors, animations, tout y est pour le fan.

Ben quoi Freezer ! J'ai jeté un froid ?

Le casting de personnages jouables est de 21 personnages auxquels s’ajoutent les invités en plein match comme Chaozu qui vient soutenir Tien son ami de toujours. C’est vrai que cela change des casting à 90 perso des derniers jeux mais par le passé, on avait 15 versions de Goku, X personnages qui se jouaient pareil, X qui n’apportait rien (hein Guldo ! ) et des déséquilibres qui faisaient que l’on jouait avec 10 perso. Ici, un casting plus serré mais on garde des personnages emblématiques tout en leur donnant un gameplay intéressant, unique et qui est équilibré par rapport aux autres personnages. Il redevient intéressant de jouer avec Yamcha ou Nappa par exemple. Chose que nous avions dans le Budokai mais perdu dans les Tenchaichi et les suivants. Alors, ça surprendra d’avoir un Krillin qui met sa pile à Beerus mais ça fait plaisir de ne pas avoir un casting qui met de côté la moitié des combattants.

Ne jamais dire à Vegeta que tu as mâté Bulma sous la douche !

Le gameplay du coup ! Si vous avez joué à Marvel vs Capcom, vous ne serez pas perdu. On enchaîne coup rapides, moyen fort et les combos se font avec facilité. De prime abord, on bourrine ! Idem, les coups spéciaux se font tous de la même façon ce qui évite d’avoir X combinaisons à retenir. Mais les effets de chaque coup seront différents. Si Goku balance des Kamehamehas et des coups rageurs, C16 va utiliser des chopes destructrices. Si vous connaissez Marvel vs Capcom, vous saurez utiliser et combiner les attaques spéciales avec vos personnages. En effet, un combat, c’est du 3 vs 3. On peut donc passer la main à un coéquipier ou lui demander juste une petite aide. Et vu la vitesse où votre barre de vie va descendre, ce sera vital de passer la main de temps à autre. Heureusement, tout n’est pas que du bourrinage et les contres, rushes, téléportations et autres viennent enrichir le gameplay qui demeure aisé à prendre en main. Les arènes sont en plus assez bien faites pour favoriser les différentes approches et ne pas cantonner le joueur à une joute à 10km l’un de l’autre. Ainsi, tout paraît proche et il faut maîtriser le corps à corps et le « brise garde » pour tirer son épingle du jeu. Les combats sont donc à 100 à l’heure et complètement libéré. « Sauvage » est le mot qui me vient en tête pour résumer en un mot le gameplay.

Petit Kameha pour représenter !

Cerise sur le gâteau, le jeu ne s’appelle pas Dragon Ball pour rien. Les boules du dragon s’obtiennent lors des échanges et Shenron viendra exaucer un vœu (parmi 4) lorsque les 7 boules seront récoltées. Plus de vie, de résistance, d’attaque ou autre, le pouvoir octroyer vient vous booster sans que cela soit abusé. C’est un bon moyen de se la donner et avoir Freezer qui réclame enfin l’immortalité, cela fera plaisir à quelques fans du méchant (qui a tué Krillin ! Espèce d’enfoiré).

A 2 contre 1, ça va le faire !

Malgré sa réalisation aux petits oignons, il ne faut pas oublier qu’une fois le mode histoire et débloquer les 3 personnages  cachés, vous aurez juste des combats à faire. Pas de mode spécial, de grades, de customisation ou autres fantaisies comme dans un Injustice 2. Ici, on enchaînera les combats et on tentera de maîtriser les arcanes du jeu contre l’ordi, un pote ou le monde du online. Cela dit, DBFZ est suffisamment bien foutu pour captiver les gens et il faut avouer qu’il fait plaisir. Un épisode culte de la saga Dragon Ball.

Dragon Ball FighterZ - Note XboxOrNot

76 /100
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  • ❤️ Coup de coeur !

  • Graphismes
  • Plaisir de jeu
  • Gameplay sauvage

  • Peu de modes de jeu et de customisation
  • Où sont Jaco et Mr.Satan ?
  • Mode histoire un peu fade
  • Notre barême en détail

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