Kholat 2017

63 /100
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Kholat

Kholat - Vous allez aimer votre GPS !

Kholat est un titre qui donne envie de faire des jeux de mots. Mais c’est aussi un jeu qui a un certain charme.

Dans ce titre, jouable en vue à la première personne, nous sommes dans le nord de l’Oural, près du mont Kholat Syakhyl (merci wikipedia). Alors oui, il y fait un putain de froid. Oui, il n’y a pas âme qui vive. Oui, ce jeu penche furieusement sur le côté survie. Mais l’horreur sera de la partie. En effet, le titre nous met dans la peau d’un détective qui cherche des réponses au sujet de l’affaire du col Dyatlov. Une sombre histoire qui se solda par la mort de neuf randonneurs en février 1959. Le problème dans cette histoire, c’est que ces personnes n’étaient pas des novices en expédition du genre. Et la découverte des cadavres demeurent un mystère encore aujourd’hui. Leur tente a été découpée de l’intérieur. Les randonneurs se sont enfuis pieds nus et en sous-vêtements. Certains corps on été retrouvés avec de graves blessures internes, comme si il avait eu un accident automobile. Et la couleur de leur peau était orangée. Pour finir, la conclusion de l’enquête nous indique de les membres du groupe sont tous morts d’une force irrésistible inconnue. Intrigant…

Un passage stressant

Kholat nous amène donc sur les traces de cette affaire. Nous sommes dans un titre qui ressemble un peu à Slender. Une force invincible vous tuera si elle vous choppe. Et vous n’avez aucun moyen de vous défendre, à part courir, mais pas longtemps, car vous vous essoufflerez et aurez la vision trouble. Du coup, notre personnage est tout seul, dans le froid, avec une carte, une boussole et sa bite mais sans son couteau. Sur la carte, des positions GPS sont notés, mais le GPS n’est pas fourni, donc il faudra faire avec votre boussole, votre instinct, votre mémoire visuel et votre sens de l’orientation. Vous vous perdrez beaucoup dans Kholat. C’est chaud, Kholat. Ok, c’était trop tentant. Je voulais faire aussi que dans Kholat il y a des mayas… mais j’ai pas trouvé de rapport. Ni pour dommages Kholatérales. Bref, je m’égare.

Vive le froid

Techniquement parlant, Kholat souffle le froid et le chaud (Kholat… pardon). Les environnements se répètent, certes on est dans le grand froid, il n’y a pas grand-chose à voir, mais on s’y croirait, cela fonctionne bien. Les effets de lumière tiennent la route aussi. On a parfois des petites chutes de framerate, mais bon ce n’est pas dramatique. Niveau gameplay, rien à signaler étant donné qu’on peut juste marcher, courir et allumer une lampe (ce qui attirera la force irrésistible inconnue. On passe donc notre temps à regarder la carte et à marcher. Heureusement, l’ambiance sonore est excellente, entre des musiques de qualité, une voix off qui nous met dedans grave (merci Sean Bean) et des bruitages parfois stressants. La flippe n’est pas totale, on aura surtout des moments de panique en voyant que la mort approche et nous court après. Mais le côté survival-horror est bien retranscrit globalement.

Au début tout va bien

Kholat est un titre sympa dans son genre, qui s’appuie sur une ambiance en béton. Le jeu se termine en 5/6 heures, et si on veut faire le 100% il faudra prendre du temps, car il n’est pas facile de trouver toutes les feuilles de journal qui se planque dans la map. Pas le meilleur jeu du genre, mais un titre à découvrir, et qui met un peu plus en lumière un fait divers qui marquera à jamais l’histoire dans le domaine de l’inexpliqué.

Kholat - Note XboxOrNot

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  • Ambiance
  • Un bon compromis survival-horror
  • Bande son

  • Il manque un peu de peps à certains moments
  • Une réalisation pas toujours optimale
  • Notre barême en détail

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