NBA 2K18 NBA 2K18 est là mais n'allez pas croire que "le roi" ait changé grand chose. C'est un poil mieux par endroit et un poil moins bien ailleurs... Tant qu'on a le fromage !
L’an passé, je n’ai pas été tendre avec NBA 2K17. Le roi 2K montrait des signes de fin de règne. Mais un roi, ça a son honneur. Tout porte à croire qu’il ne va pas en rester là. Cette année le roi va se rappeler des bases : celles de la rue !
NBA 2K, c’est LE rendez-vous des fans de basket. Mais depuis quelques temps, un certains NBA Live veut se refaire. Le règne facile est fini, un royaume rival est présent. Bref, 2K doit se sortir les doigts du cul.
La clé du jeu cette année, c’est le quartier ! En gros, vous créez votre gus en mode carrière puis vous allez vous baladez dans votre quartier pour aller customiser son apparence, faire un match de streetball ou aller vous entraîner. Dans l’idée, c’est rigolo mais en vrai, c’est chiant. La balade, ça va 5 minutes (même pour moi qui aime explorer/glander). On voudrait une mini map où se téléporter car on perd du temps bêtement. Surtout que cette année, c’est nawak niveau VC (Virtual Coin). Plus que jamais, l’impression de Pay To Win vient gangrener le jeu. De base, on a un type sans trop d’option et la moindre fantaisie (barbe, cheveux, tatouage, etc.) coûte une blind. De plus, si vous êtes un débutant ou un joueur qui aime ne pas se prendre le chou en mode facile, vous n’êtes pas le bienvenu dans ce mode qui ne tolère que le mode pro comme minima. Niveau scénar’, c’est limité : vous avez tout lâché pour être DJ, mais vous étiez trop naze alors vous revenez disputer un tournoi de streetball. Là, coup de bol, vous êtes repéré et votre équipe favorite vous recrute !!!! Pas de draft, pas de NCAA, pas grand-chose en fait. Le type de scénario qui a remonté un vieux souvenir : un épisode de la série Cooper (sorte de Prince de Bel Air) qui gagne le droit de jouer pour son équipe favorite (Golden State). On se fait donc un poil chier puisqu’il manque le sel de la draft, des entretiens et autres.
Heureusement, le mode GM est toujours aussi prenant. Vous bâtissez la légende d’une équipe sur 80 ans. Pour les amateurs, vous avez un mode scénarisé qui à défaut d’être parfait, viendra pimenter votre vision de ce mode. En gros, après une blessure au genou qui aurait pu vous laissez boiteux à vie, vous devenez GM d’une équipe NBA. Comme dans le mode classique, vous aurez à gérer les attentes diverses et gagner des matchs. Mais en prime, vous aurez des moments clés comme les interviews, les joueurs capricieux et d’autres surprises.
Côté Mon Equipe, c’est comme l’an passé, aussi prenant que frustrant. Prenant car débloquer les cartes et tout, c’est rigolo, on obtient des équipes marrantes mais frustrant avec son système de contrat limité.
Ça, c’est pour les modes en général, côté terrain, on a quoi ? Un jeu qui a simplifié les choses tout en gardant le sel que les puristes attendent. Tout cela a lieu dans des actions plus naturelles, moins robotisées. Cela a dû avoir un impact sur le moteur car je trouve les graphismes moins léchés qu’avant. Il y a un truc pas fini dans les textures et la modélisation. Heureusement, le plaisir balle en main est meilleur et on a même des équipes « All Stars » très sympa. Chaque équipe a le droit à sa version « All Stars ». Ainsi, les Lakers ont Shaq, Kobe, Wilt, Magic, etc. C’est sympa, ce côté équipe ultime de chaque franchise et cela réuni chaque génération de joueur pour donner le meilleur pour leur équipe. Dommage de ne pas avoir également des équipes All Stars par période (80’s, 90’s, etc.).
NBA 2K reste un bon jeu de basket mais pour ma part, je vais devoir écarter le mode Carrière et Mon Equipe et me consoler sur le mode GM et le mode libre. Balle en main, c’est bien, on a plaisir à jouer mais la couronne du roi ne brille plus comme avant. A ce demander ce que vaut la concurrence et combien de temps 2K restera vraiment au sommet.
