Spintires: MudRunner Voilà un titre qui aurait pu me plaire mais dont la réalisation vient se foutre tout seul dans une ornière ! Une ornière pleine de boue collante et visqueuse !
Quand Riggs me demande de tester un jeu de caisse, je suis dubitatif. En général, c’est pour lui ce genre de came. Cela veut donc dire que ce n’est pas un jeu de course pure mais un titre où il y a un côté glande et exploration qui me plaira. J’avais bien aimé Fuel pour cela et j’adore glander dans Forza Horizon. A moins que cela soit un jeu avec des armes sur la caisse façon Vigilante 8. Tiens, je vois qu’il s’agit de rouler dans la boue et d’aller explorer les routes. Et que nous pouvons faire des livraisons. On dirait un peu le Convoi de l’Extrême en jeu vidéo. J’adore cette émission et j’ai donc envie de voir si le jeu Spintires Mudrunner pourra me passionner autant que les routiers chevronnés des routes de glace.
Bon, ce n’est pas la présentation qui va me donner la trique. Un menu sommaire et un tuto plus tard, je suis sur le menu principal. Soit je me lance en mode libre, soit je vais sur le mode challenge avec ses objectifs divers et variés. Une partie de ces objectifs concerne tout de même votre capacité à livrer des marchandises afin d’augmenter vos ressources et votre garage. En mode libre, un peu d’exploration sera de la partie pour aller dénicher quelques modèles rares. Dans l’idée, on veut dire, pourquoi pas.
Mais dans les faits, tout est assez chiant. Visuellement tout d’abord, cela ne respire pas la détail et la chatoiement de la rétine. Tout est fade, sans détail et je vous passe la vue cabine où les instruments de bords ont dû être fait sur un vieux logiciel de dessin des 90’s. Tout ça se fait dans des environnements sans vie. Le jeu se déroule sans croiser âme qui vive. Je récupère et je livre du bois pour des fantômes… A moins que je sois devenu fou d’être le dernier homme sur la planète et que ma passion soit de livrer des trucs.
La conduite s’avère aussi passionnante que les visuels. Déjà, en vue extérieure, la caméra fait un peu sa vie et vous empêche de bien savoir ce que vous faîtes. En vue intérieure, c’est mieux mais pas de quoi se sentir décoiffé. Surtout que pour effectuer une manœuvre, vous n’avez pas de rétro… Donc pour les marches arrières, à vous de jongler avec la vue extérieure… Autant dire que c’est du bonheur de bouger son camion plein de boue. C’est dommage car un grand nombre de fonctions avaient été rendues disponibles assez facilement. Changer son différentiel, attacher son camion, manœuvrer les pinces et autres outils spéciaux. Tout ça est possible sans trop de complexité mine de rien. Mais sans trop de plaisir également.
Que le jeu soit mal fichue, ok mais qu’il dégage si peu de vie, c’est dommageable. Ce Spintires semble être parvenu à s’embourber !
