Storm Boy: The Game Storm Boy: The Game est le jeu adapté de la célèbre nouvelle de Colin Thiele. Une belle histoire, oui, mais est-ce vraiment un jeu vidéo?
J'aime beaucoup les jeux narratifs, ceux qui nous suivent depuis un moment le savent très bien. J'ai joué à beaucoup de jeux de ce genre qui ont réussi à titiller ma fibre sentimentale, où l'émotion dépasse l'écran. Un jeu avec une histoire bien racontée et de jolies images, même si on passe plus de temps à lire qu'à jouer, cela ne me dérange pas. Même si le titre se finit en peu de temps… mais là on va parler d'un jeu qui se torche en 15/20 minutes. Oui, oui, vraiment…
Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de Storm Boy, et bien je vous fais un petit résumé, mais vraiment court sinon je vous spoile la moitié du titre… Nous sommes sur les plages de l'Australie et on contrôle le personnage de Mike. Un jour, il découvre trois bébés pélicans en se baladant en bord de mer. Il décide donc de s'en occuper avant de les relâcher, mais un des Pélicans, Mr Percival va garder un lien fort avec Mike.
Dans Storm Boy : The Game, on va donc avoir des moments de "lecture" avec des passages écrits de la nouvelle pendant qu'on se déplace dans les niveaux (de gauche à droite et c'est tout, il faut pas déconner). Il faut noter que le jeu est anglais ce qui peut être un frein à certains… Et puis il y a des mini-jeux : envoyer une balle, dessiner dans le sable, ramasser des coquillages… Des mini-jeux moins travaillés, et surtout moins funs que dans un Wario Ware. C'est un vrai soucis. L'intérêt de ces jeux étant de provoquer un attachement au joueur pour Percival vis à vis de notre avatar. Mais la sauce ne prend pas, et la fin du jeu, prévisible, quoique touchante et émouvante, arrive trop vite pour qu'on ait un vrai moment d'émotion intense.
Storm Boy : The Game est une belle promesse avec des graphismes très mignons vraiment réussis et sa jolie histoire bien racontée. Mais le côté "jeu vidéo" est complètement raté. Une vraie déception pour ma part, comme l'impression de voir un beau gâteau mais de juste pouvoir planter sa cuillère dedans avant qu'il ne disparaisse.