Super Lucky's Tale Pendant que certains jouent à Super Mario Odyssey en gueulant partout que c’est le meilleur jeu du monde, nous on a Super Lucky’s Tale. Et toc ! Ou pas… Suspens !
Il faut saluer une petite exclusivité console quand il y en a une sur notre Xbox, vu que c’est une des critiques les plus entendues par nos haters préférés. Bon après, ne vous attendez pas une exclu en béton qui fera vendre des camions de Xbox cet hiver, ce ne sera pas le cas. Par contre, cela fait plaisir un titre tout public, qui permettra à de nombreux gamers parents comme moi de pouvoir laisser la manette à votre enfant. Bah oui, on est plutôt habitué à accueillir des jeux matures, alors un petit renard mignon qui veut sauver le monde, cela donne un peu d’air frais.
Le scénario est hyper classique et basique dans ce genre de titre. Vous pouvez foutre un renard, un lapin, un hérisson, un plombier moustachu, un dinosaure, une nymphomane (ah non peut-être pas) bref, n’importe quoi qui peut sauter et hop vous avez un jeu de plateformes 3D. Ici, on contrôle le jeune Lucky qui se voit aspirer dans le Livre des Ages à la place de sa sœur (grand moment de bravoure inside) et doit combattre les vilains qui veulent détruire le monde, bah oui un vilain veut toujours détruire le monde, il a que ça à foutre, alors que s’il se faisait une bonne bouffe genre raclette ou bière/choucroute tout irait bien. Bref.
Le jeu est tout mignon et coloré. Ce n’est pas un titre magnifique car les graphismes sont tout de même assez simplistes (ni plus ni moins que le dernier Mario, je remet les choses dans le contexte, on reste dans un jeu d’aventure pour enfants et grands enfants) mais réussis. Bref, cela manque de beauté pure pour se dire qu’on joue sur une Xbox One mais on est au dessus du jeu indépendant classique dans ce genre titre. Les animations sont mignonnes, les musiques entraînantes, les PNJ forcément « mignons mais énervants quand même » bref, pas de grosses fautes techniques. J’avais entendu parlé de grosses chutes de framerate y compris sur Xbox One X, et bien, soit j’ai du bol, soit je suis de mauvaise foi, mais je n’en ai pas vu ou alors c’est trèèèèèsssss léger.
Le seul truc un peu gonflant du jeu est sa caméra. On ne contrôle pas la caméra librement avec le stick droit comme dans beaucoup de jeu du genre. Elle reste collée à notre queue (du renard) et on peut la déplacer un peu sur la droite ou sur la gauche et basta. Même en étant en vue renard, on ne peut pas voir à 360 degrés. C’est un peu déstabilisant au début, et j’avoue que j’aurai aimé pouvoir la déplacer librement. Heureusement, le jeu reste globalement très jouable avec ce choix de vue, j’ai pas trop ragé sur une séquence à la précision pénible.
Super Lucky’s Tale est un petit jeu d’aventure-plateforme 3D qui plaira aux enfants ou aux joueurs en manque de titre du genre. Loin d’être mauvais, il manque quand même un peu d’âme pour vraiment rivaliser avec les ténors du genre. Mais je le trouve meilleur que Yooka Leylee par exemple. Un petit jeu à avoir pour jouer avec ses enfants ou pour se rappeler qu’on était jeune et qu’on aimait jouer à Mario 64 pendant la période des années 90.