Tekken 7 Tekken est de retour et c'est une bonne nouvelle pour les amateurs de baston !
Get ready for the next battle ! La phrase emblématique de la saga Tekken ! Vous l’aurez compris, on va parler de Tekken 7. Pour moi, c’est une grande histoire d’histoire d’amour. Il fut un temps où je jouais même sur les consoles de Sony juste pour ce jeu ! Quand j’ai appris que Tekken serait aussi sur les machines de Microsoft au côté de GoW ou de Fable, j’ai eu une larme ! Kazuya et ses potes venaient rejoindre la console de tous mes héros. Il ne manque plus Kratos et ce serait complet. Bref, Tekken, c’est une saga que j’adore et j’ai fait des pieds et des mains pour pouvoir le tester. C’est simple, dès le début des jeux de baston en 3D, Tekken sortait du lot. En plus, dans la vie, on combat en 3D donc c’est parfait non ? Devant tant de « bons » arguments, on peut le dire, je suis prêt !
Tekken, c’est de la baston. Mais c’est aussi une histoire. En général, ce n’est pas très bien mis en avant mais ici, on a un mode histoire ! On le découpe en deux morceaux : la saga des Mishima et le reste. Dans le premier, on nous explique pourquoi, comment et autres en ce qui concerne Heihachi, Kazuya et un peu Jin. Bref, pourquoi cette famille a mis le monde à feu et à sang. Alors, tout n’est pas réglé au terme de l’histoire mais on apprend tout un tas de choses. Heihachi, il m’apparaît un poil plus sympathique au terme de l’aventure. Après, il faut être prêt à des cinématiques fufu la moquette où une baffe est plus forte qu’une roquette et où un satellite laser ne peut rien contre un mec bien sappé. Le mode sera faisable en facile mais facile ne sera qu’un nom devant certains combats un poil abusés. Le dernier combat bonus contre Akuma, c’est une peu rude. Point négatif au-delà de cela ? Les chargements et les ralentissements qui viennent pourrir un peu le rythme.
Le reste désigne les autres personnages du jeu. Histoire que l’on sache un peu pourquoi ils sont là. Si certains sont loufoques et assez dispensables (merci Paul, Panda, Lucky Chloé), d’autres apportent un peu de contenu intéressant (merci Hwoarang, Katarina ou Claudio). Bref, c’est rigolo et cela ne mange pas de pain.
Une fois que c’est dit, on a quoi ? De la baston pardi ! Si le mode arcade est là par principe, vous passerez du temps en online ou en offline sur les combats au trésor. Ici, vous gagnez des niveaux et vous débloquez des objets pour vos chouchous. Une moustache pour Law, une barbe pour Heihachi ou une belle petite robe pour Lili, vous avez de quoi perdre beaucoup de temps à jouer les stylistes. De plus, certains looks sont tellements surprenants que l’on ne reconnaît plus les personnages.
Bon, mais le combat dans tout ça !!!!!! Bah ça bastonne sec. Les coups sont plus puissants et les enchaînements plus courts. Certes on peut jouer les kékés du combo mais on a moins de personnages flottant en l’air que l’on enchaîne tranquillou. Ici, la gravité a repris ses droits et si le jeu concerne son côté accessible, il demeure plus plaisant par la puissance qu’il dégage. A cet égard, on a des coups moyens ou hauts que l’on peut placer tout en prenant des dégâts. Certes, on peut en crever mais on peut faire mal malgré tout. Et on a le système de Rage avec ses coups ultimes et Rage Drive. Faciles à utiliser, ils sont spectaculaires et peuvent vous sauver les miches. Tekken revient à un style puissant et efficace pour notre plus grand plaisir.
Parmi plus de trente perso pour le moment, on a des petits nouveaux. Les plus mystiques pour commencer avec Kasumi la maman de Kazuya qui lance des tigres et qui a un style de combat très Mishima. Eliza la vampire dont la narcolepsie ne manquera pas de vous faire rire ou trembler. De plus, on a l’Italien Claudio qui ressemble à un Quincy de Bleach et dont le style est surprenant mais plaisant à l’usage. Shaheed est plus accessible mais moins spectaculaire, Gilgas est la brute épaisse qui tente de nous faire oublier l’absence de Marduk. On a également une Master Raven qui se joue comme Raven mais qui est une femme ou Jack 7 le nouveau Jack. On a également la fan de J-Pop Lucky Chloé qui apporte un peu de fantaisie et du spectacle. Et il y a ma chouchou Katarina. La belle brésilienne fait de la savate et elle enchaine les coups de pieds comme j’aime ! Un perso parfait pour moi et j’avoue avoir passé pas mal de temps à jouer avec elle. Pour de la savate, on notera quelques coups très vieilles écoles comme les appuies des mains au sol pour un coup ou les frappes mains ouvertes mais il faut bien que je me la pète un peu. Bref, un casting qui envoie du pâté avec également Rozie qui pratique une boxe thaï spectaculaire. Invité de marque de l’épisode : Akuma de la série Street Fighter. On ne sait pas trop comment mais il vient honorer une promesse faîte à Kazumi. Son gameplay est de type Street Fighter donc hadoken et autre uppercut du dragon au programme. Il est très sympa à jouer. Les adeptes du « pas de côté » lui feront comprendre la différence avec les combats en 2D : un Hadoken évité d’un pas de côté et c’est la punition pour notre invité. On a également un grand nombre de classiques comme Law, Hworang, etc. Je regrette l’absence de Lei Wulong, le Jackie Chan des Tekken mais il faut bien que je râle.
En parlant de cela, si globalement, on peut dire que c’est plutôt agréable à regarder, il ne faut pas s’attendre à des prouesses. C’est sympa, c’est punchy, le gameplay repondra toujours au poil mais graphiquement, c’est tout juste propre. Des textures moins précises ici ou là où des costumes qui bougent moyennement. Bref, des petits trucs pour que les amateurs ne manqueront pas de remarquer.
Ce Tekken 7 malgré tous mes efforts pour râler, c’est un bon épisode. Une grande marque du jeu de combat que tout amateur se doit de jouer. Bref, j’y retourne !
