The Bridge Vous voulez un jeu qui vous permette de réfléchir sans avoir des effets lumineux à rendre épileptiques ! On a ça pour vous ! Un puzzle game tout en gris mais tout aussi torturé que ses homologues colorés !
Quand un jeu de puzzle débarque à la rédac’, Riggs s’arrange pour me le laisser. Cela manque sûrement de grenade et de fusil à pompe pour lui. Heureusement, je suis preneur et même si je ne suis pas toujours le meilleur joueur sur ce thème, je sais m’amuser dessus et pousser le vice quand il s’agit de me torturer. The Bridge, je l’avais manqué sur 360, Il faut dire que la One était toute fraîche lors de son arrivée et que j’ai préféré me consacrer à la nouvelle génération. « Coup de bol », The Bridge fait parti des jeux qui joue les transfuges.
Le pitch est simple, vous êtes un type ou plutôt dans l’esprit d’un type qui se réveille au pied d’un arbre après qu’une pomme lui tombe sur la tête. Sans trop savoir pourquoi et seulement guider par quelques phrases sibyllines, vous allez franchir les multiples salles qui vont se présenter à vous. Après une présentation aussi rapide que sommaire des boutons, vous voilà dans le jeu. Pour rappel, vous pouvez bouger de gauche à droite votre personnage et vous pouvez retourner le monde dans un sens ou dans l’autre. Pour franchir un obstacle libre à vous de glisser, chuter, orienter le monde comme vous le pourrez pour rejoindre la sortie. Si les premières salles sont une mise en bouche, vous arriverez vite sur vos premières prises de tête. En effet, il faudra tester, tourner et retourner les différentes salles pour comprendre comment éviter les écueils et les pièges qui se dresse devant vous.
Techniquement, le jeu est minimaliste. Il n’est pas mal fait mais il ne vous noie pas sous les effets. Le jeu est tout en nuance de gris et la musique pose l’ambiance. Après, il faut tout de même reconnaître que le jeu possède une identité visuelle et une direction artistique qui joue l’originalité et le délire « art moderne » dans certains tableaux. Si vous voulez vous prendre la tête, il y aura un peu de matière mais on aura aimer davantage de monde plutôt qu’un mode miroir (même si, mine de rien, ça change nos perceptions). Sympa et efficace, les amateurs de puzzle auront un jeu intéressant à la direction artistique assumé et originale.
