Vaccine 2017

Vaccine

Vaccine - Le vaccin qui sent la mort

J’étais encore dans le délire Resident Evil 7, entre le jeu de base et le season pass, et au milieu, il y a eu Vaccine. Putain, je vous le dis, ce n’était pas forcément mieux avant !

Vaccine est clairement un pompage (mal fait) du premier Resident Evil sorti sur la première Playstation, cela ne nous rajeunit pas. Bah oui, chez XboxOrNot, on a plus de 35 ans, on n’a pas découvert les jeux vidéo en 2000, bref, je m’égare, mais ma mémoire peut jouer des tours comme pour tout le monde. J’entends souvent dire : « Resident Evil 7 me fait penser au premier Resident Evil » . Et moi, j’ai toujours dit que clairement non ! Il s’en éloigne fortement. On ne peut pas comparer un jeu d’action à la troisième personne avec des caméras fixes, un balai enfoncé profondément dans le cul avec pleins d’énigmes tordues qui nous obligent à voir des chargements de portes qui s’ouvrent, avec un FPS à la sauce found footage et jump scare, absence de balai dans le fion et sans prise de chou sur des énigmes chelous. Autant les énigmes, bon, on retrouve un peu le concept à certains moments, mais le gameplay et l’ambiance, c’est très différent. Vaccine, me l’a rappelé durement, car il plagie le premier Resident Evil tout en foirant le boulot. On dirait un élève qui pompe mal sur la copie d’un devoir filé par un son grand frère car le professeur ne change jamais son programme.

Un câlin !!!

Vaccine commence par un gros fuck sur le scénario. On a le droit de choisir notre personnage entre un mec et une nana (ils sont masqués, cela évite de se faire chier pour faire un visage) et quelques lignes de texte sur fond noir qui nous expliquent qu’on doit trouver le vaccin pour sauver notre collègue qui est entrain de crever lamentablement dans le pieu d’une baraque dégueulasse. La vue est à la troisième personne, légèrement en hauteur, comme Resident Evil à l’époque. On se déplace, et là, c’est le drame… Déjà les plans fixes, dans les jeux d’action, c’est chiant pour la maniabilité, mais penser que le haut du stick cela veut dire avancer tout droit par rapport à notre tête, c’est vite horrible dans le feu de l’action. Le personnage semble glisser sur le sol, et de notre côté, on marche n’importe où en cognant partout comme Ray Charles dans une garden party. On ouvre une porte, on tombe sur les premiers zombies avec un pauvre couteau trouvé par terre pour se défendre, et je vous le dis… On en pleure de tristesse. J’ai jamais autant galéré à diriger un perso dans un jeu vidéo. J’ai essayé à force, de contourner les ennemis, mais avec ces plans fixes de merde, bah la surprise est à chaque plan. Une fois qu’un zombie vous choppe vous galérez à vous barrer, ou à le tuer. Bref…

Au moins c'est haut de plafond

Le jeu est injouable. Le jeu est moche aussi. Du pixel art moderne ténébreux. J’ai inventé ce terme, car c’est tellement laid, que je me dis que c’est voulu. La musique est naze. La difficulté rebutante, la mise en scène proche du néant. Bref, Vaccine est une daube, comme j’en ai rarement vu, et pourtant j’avais espoir de retrouver un peu le sel des jeux d’horreur de l’époque. Non, l’horreur là, c’est de subir un titre non pas fini à la pisse, mais commencer avec les mains attachées dans le dos, et le cerveau débranché dans le caniveau. Il n’y a rien à sauver, rien. Un jeu à fuir. Ou alors à utiliser en vaccin pour apprécier n’importe quel autre jeu après une session de Vaccine !

C'est beau non?

 

Vaccine - Note XboxOrNot

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