Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr 2018

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Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr

Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr - Un titre qui en dit long ?

Voilà un jeu qui va déclencher la folies ! Coup du Warp ou fièvre passionné pour l'empereur, j'espère que l'article vous aidera à y voir clair.

Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr est typiquement le jeu attendu au tournant. Déjà, parce qu'il fait partie de la licence Warhammer 40,000. Le genre de licence connu, adulé, et riche en tout ce que l'on veut quand on aime les RPG, la SF ou juste les belles armures et les vilains monstres. Ensuite parce que le jeu est un A-Rpg, comprenez par là que c'est un Diablo like, un hack&slash. Hors, Diablo, on n'y touche pas, on n'essaye pas de l'imiter selon un paquet de furieux. C'est le king of kings ! Enfin, parce que Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr, c'est un jeu que j'attendais comme un ouf malade et qu'il n'est pas sortie sur One en mai comme escompté. Il est sortie bien après (pas tant que ça mais quand même) et pour d'obscures raisons. Maintenant que le jeu est là, voyons si je peux garder ma raison et faire un test un tant soit peu honnête.

Le martyr, l'escape game du futur !

C'est bien le défi sur ce jeu. Vu tout ce que j'ai dit plus haut, les avis sont souvent délirants allant du scandale à la déification. Hérésie me direz vous ? Oui, peut-être mais comme nous sommes inquisiteur, cela tombe bien. En effet, dans l'univers de Warhammer 40K, vous appartenez à l'Inquisition, vous traquez les bêtes impies et les ennemis de l'empereur à travers l'univers. Votre mission vous emmène sur le Martyr, un vaisseau que l'on croyait perdu. De là, après les 5 premières missions de tutoriel, vous êtes embarqués dans l'intrigue et dans le fait de résoudre ce mystère. L'intrigue est dans le thème de l'univers et c'est l'excuse parfaite pour débarquer un peu partout pour occire des myriades de monstres comme dans tout hack&slash qui se respecte.

Sniper à cette distance, je gère !

Du coup, l'action, vous en avez à gogo, une mission dure de 5min à 1h et elle vous lance à travers des niveaux générés aléatoirement. Dans les faits, ce sont principalement des couloirs de vaisseau ou d'usine mais vous aurez parfois un peu de chance avec des niveaux en extérieur. Warhammer, en même temps, ne fait pas dans le coloré et le glamour. Après tout pourquoi pas mais ici, il est facile de voir que malgré les efforts, les niveaux ne brillent pas par leurs détails et leur vie. Je veux bien que l'on soit sombre mais là, on se moque parfois de nous. Pour parler du roi Diablo, ce dernier propose des niveaux sombres ici ou là mais ils sont détaillés, riches en mouvement et autres.

Pour ne pas me perdre, je regarde là où il y a des ennemis !

Ce sera également un petit bémol technique car un hack&slash veut que le jeu gère des hordes d'ennemis. Or, il arrive que le jeu ralentisse lors de certaines séquences trop soutenues. De même, le gameplay viendra vous abandonner à cause de ce putain de mouvement de placement automatique du personnage. C'est rigolo de voir votre gars vivre un peu sa life pour aller d'un ennemi à l'autre mais c'est aussi l'occasion de se sentir frustré, de voir votre personnage manquer un ennemi proche pour aller en chercher un autre plus loin, ou de préférer exploser un bidon ou activer une caisse de munition dont nous n'avions pas besoin.

Le gros sera un peu plus coriace mais ça va le faire !

Vous allez me dire que je n'ai pas aimé le jeu et que je râle. Et bien, malgré les apparences, c'est faux. Certes, je suis peiné de voir ces loupés mais le jeu a quelques atouts dans sa manche. Pour commencer, le gameplay propose trois classes, c'est peu mais la façon de les habiller et de choisir vos compétences vont changer un peu la donne. Certes, les points de niveau demandent du temps pour voir les effets, mais je parlais surtout des armes. En effet, les compétences dépendent de votre armure pour l'une d'entre elles mais surtout de vos armes. Avant chaque niveau, vous choisissez deux sets d'armes et chaque arme vous donne des compétences spécifiques. Corps à corps, sorts de zone, tirs de loin, à vous de voir ce qui vous chante. Dans mon cas, j'ai un faible pour les armes à distance.

Tu n'as pas pris un peu de poids ?

Cette faiblesse, je l'ai appliqué sur les trois classes avec des variantes intéressantes. Le croisé, c'est le gros bourrin de service. Costaud et facile à prendre en main, c'est une forteresse mobile. Si certaines armes sont communes à toutes les classes (comme certains pistolets), le croisé excelle dans les armes de brutes comme le lance-flammes, le fusil à pompe, ou encore les haches et épées à deux mains. L'assassin, c'est la fille de la bande, elle peut aller dézinguer les ennemis à la pelle au fusil de précision ou jouer les toupies furieuses avec ses lames. Le psycher, fera office de mage avec ses bâtons et ses sorts de zones. Il est plus délicat à contrôler car en cas de suractivité magique, il troue son slip et l'espace avec l'apparition de démons et autres trucs horribles.

"Waterloo, morne plaine"

Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr, possède également une grosse durée de vie seul ou à plusieurs. Certes, ce n'est pas parfait et le jeu peut agacer ici ou là mais vous aurez envie d'aller plus loin au moins le temps de l'intrigue principale. C'est donc un jeu qui j'aime malgré ses défauts car l'action et l'univers Warhammer, ça le fait toujours un peu.

Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr - Note XboxOrNot

59 /100
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  • ❤️ Coup de coeur !

  • Bien bourrin
  • Durée de vie
  • Warhammer 40,000

  • graphismes limités
  • Ralentissement
  • Gameplay frustrant
  • Notre barême en détail

Warhammer 40,000: Inquisitor Martyr