Tales of Kenzera: ZAU Après Prince of Persia: The Lost Crown en tout début d'année, nous sommes gâtés avec un autre metroidvania de qualité !
Dans Tales of Kenzera: ZAU, plongez dans un metroidvania explorant les thèmes de l'acceptation du deuil et de la perte. L'histoire prend place dans une ville futuriste nichée au cœur du pays de Kenzera, où un fils en deuil entreprend la lecture d'une histoire poignante. Il découvre ainsi le récit fascinant d'un chaman nommé Zau, qui pactise avec le dieu de la mort pour ramener son père à la vie. Ensemble, ils s'embarquent dans une quête magique jonchée de dangers, de mythes et d'aventures.
Graphiquement, Tales of Kenzera: ZAU est vraiment joli. Les décors variés et colorés captivent le regard, soutenus par des animations fluides qui donnent vie à ce monde mystique. Bien que le bestiaire puisse paraître limité, la direction artistique compense largement en offrant des panoramas variés et agréables à découvrir. La bande sonore accompagne avec brio cette aventure, offrant des musiques envoûtantes et des doublages de qualité, disponibles en anglais ou en Kiswahili pour une immersion totale. De plus, la traduction complète en français permet à un large public de profiter pleinement du jeu.
Sur le plan du gameplay, Tales of Kenzera: ZAU se distingue par sa fluidité et ses mécaniques bien pensées. Dès le début, le joueur dispose du double saut et du dash, évitant ainsi les longues heures de progression pour les obtenir, ce qui est pourtant la norme dans les metroidvanias. Les compétences à débloquer, telles que l'utilisation des masques du Soleil (axé sur le feu et le combat rapproché) et de la Lune (axé sur la glace et le combat a distance), ajoutent de la profondeur aux mécaniques de jeu et stimulent l'exploration.
Les combats, bien que classiques, restent dynamiques et offrent un défi intéressant, notamment avec la nécessité d'utiliser les différents masques selon les ennemis rencontrés. Cette diversité stratégique enrichit l'expérience de jeu et évite la monotonie. Quant à la durée de vie, comptez entre 8 et 10 heures en mode facile pour terminer l'histoire. Personnellement, j'ai opté pour cette option pour pleinement apprécier le récit touchant abordant le thème du deuil, sans me prendre la tête avec des combats difficiles. Mais, si c'est votre truc, alors foncez en mode difficile, cela vous rajoutera quelques heures au compteur.
En conclusion, Tales of Kenzera: ZAU se révèle être un bon metroidvania. Sa direction artistique soignée, son gameplay fluide et ses thématiques émotionnelles en font une expérience captivante. Son seul défaut réside peut-être dans sa sortie proche de Prince of Persia: The Lost Crown, qui partage plusieurs similitudes mais sans atteindre la même qualité globale.