Afterimage 2023

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Afterimage

Afterimage - Echanger une image contre un bon point

Venant de Chine “l’Empire du Milieu”, cet Afterimage est justement comme cette expression le mentionne, un milieu de gamme du metroidvania. Décortiquons-le !

Développé par Aurogon Shangai, Afterimage est un énième metroidvania a débarqué sur la console de Phil Spencer. Vous incarnez Renée, pas le défunt mari de Céline Dion, mais une jeune fille qui se réveille dans une capitale en ruine après un terrible cataclysme qui a quasiment mis fin à l’espèce humaine. Elle sera accompagnée d’un familier : Ifree qui l’épaulera dans sa quête remplie de missions et de découvertes d’un monde enchanteur. 

La maison d'Emile Louis

Passé ce scenario bateau digne d’un des meilleurs épisodes de Grey‘s Anatomy, on est frappé par la beauté du titre. On est en face d’une production asiatique et ça se voit. Une belle héroïne, des décors travaillés, des musiques correspondant bien à l’ambiance du titre... Ici point de Pixel Art à l’emporte-pièce, on sent une production léchée avec un character design aux petits oignons. 

Un passage qui fait immédiatement penser à Limbo

Nul besoin de vous faire un topo sur le genre metroidvania et sur Castlevania : Symphony of the Night. Vous connaissez : on avance dans une carte, où on renvoie chez maman moults ennemis. On est bloqué par un obstacle et on gagne plus loin une aptitude qui vous permet de passer le dit obstacle et d’avancer dans la découverte et dans l’histoire. 

Abaissez le pont-levis

Ici, par conséquent, rien de nouveau sous les Tropico Coco. Si ce n’est une dimension accrue du coté RPG avec des PNJ et des quêtes. Une gestion d’un arbre de compétence qui augmente vos aptitudes de combat, des armes primaires et secondaires qu’il faudra adapter en fonction du type d’ennemis rencontrés, de la magie ainsi qu’une gestion de l’inventaire, armures... qui sont sensé apporté une profondeur au jeu. 

Volvic : un monde s'éteint, une héroïne s'éveille

Je disais "sensé" car voilà, Afterimage est mou du genou. Le jeu peine à nous captiver. Dès le départ, tu devines que tu vas récupérer le double saut, la glissade... qui te permettront de passer par tel ou tel embranchement et c’est long à venir. On est en face d’un vieux caramel de chez mamie : bon mais qui colle aux dents. Le scénario est tellement dilué, et je ne dis pas ça car l’eau est un élément central de l’univers de Afterimage, qu’on décroche très vite et que l’on se contente d’avancer mécaniquement. Sans passion, ni envie 

Quoi de mieux pour former la Genest que des grottes de Julie Lascaux

Alors certes le jeu est beau, la carte est grande, les ennemis variés... mais d’une platitude sans nom. A réserver au fan inconditionnel du metroidvania. Le jeu chinois, issu d’une campagne Kickstarter, qui n’est nippon, ni mauvais (j’ai un peu honte de celle-là) ne propose aucune innovation, aucune implication... juste un cahier des charges qui coche toutes les cases du genre, sans âme et qui est livré malgré tout dans un fort bel écrin. 

Une belle direction artistique

Afterimage - Note XboxOrNot

60 /100
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  • Direction Artistique soignée
  • En Français
  • Aventure longue mais serez vous tenté d’aller au bout
  • Possibilité de mettre les voix en Japonais ou Chinois et le texte en Français
  • Metroidvania
  • Bonne gestion des points de sauvegarde

  • Scénario
  • Boss qui demande du leveling plutôt qu’une étude des patterns
  • Creux, plat... une avancée plus mécanique que par envie
  • Notre barême en détail

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