Albacete Warrior Un pitch de folie ! Un jeu de folie ?
Pitch de Riggs :"un jeu en pixel, en 2D/3D complètement fufu la moquette". Ça me vend du rêve et avec Eastasiasoft, ça pourrait bien être fufu et me plaire. Rien que sur la fiche du store, je sens une vague de nawak m'envahir ! Et oune envie dé parler avec oune accent esspagnol ! Aye aye aye olé, yé oune grosse saucisse !
Vous allez incarner Bénito, le ninja espagnol qui va parcourir le monde avec son maitre Paco et Pépito, son poulet et ami ! Bref, ça commence bien mais s'il faut frapper le mal à coup de poulet pour sauver le monde autant le faire. Pourtant, ce n'est pas évident car on a beaucoup de blablas dans Albacete Warrior. On nous explique au début comment Bénito, ce bagarreur de bar se retrouve l'élu ninja et élève de Paco. On a même un peu de dialogues quand Pépito devient l'arme et meilleur ami de Bénito et pourquoi il faut taper le mal. Enfin... Ce dernier aspect est presque le moins bien.
Donc le côté nawak est là mais il manque de la verve, dé la passione qui nous fait vibrer. Surtout qu'au début du jeu, dans la partie tuto, on sent qu'on va un peu en chier car régulièrement, le jeu nous plante dans de grands décors vides sans trop d'instructions... SU-PER !
Et c'est l'un des écueils d'Albacete Warrior : des décors vides en sorte de pâtés en 3D moches qui sont peuplés de personnages en 2D pixels encore plus moches et tout petits. La musique est un banal rendu pseudo mi-cliché asiatique, mi-aventure dont le rendu est souvent presque inaudible.
Côté gameplay, ce n'est pas mieux car notre bagarreur veut se la jouer beat'em up mais il a un sérieux temps de latence et un côté rigide qui ne fait pas honneur aux ninjas ! Résultat, on bourrine souvent les mêmes touches et on fait tourner le poulet n'importe comment sans trop d'envie.
Albacete Warrior a du potentiel et j'aime les jeux fufu la moquette. Shadow Warrior 3 par exemple, est un jeu qui a compris comment servir du mythe asiatique et un héros complètement fou ! Albacete Warrior a donc tout donné sur son idée de base et puis... Adios amigos, muchacho musclé !