Antigraviator Antigraviator veut se la jouer Wipeout !
En l'an 2210, les courses automobiles ont évolué bien au-delà des limites attendues. De nouvelles capacités de terraformation couplées à des découvertes scientifiques dans le domaine de l'antigravité ont donné naissance à un nouveau genre de spectacle: le tournoi Antigraviator. Oui, ok, j’ai pompé le communiqué de presse, mais bon, vous voulez que j’invente le fil à couper le beurre pour expliquer le scénario d’un jeu de courses de vaisseaux ?
Si vous cherchiez un énième clone de Wipeout, il est là. Tout ressemble à Wipeout : les vaisseaux, les circuits, les environnements, l’impression de vitesse de malade… Le seul truc qui diffère ici, c’est au niveau des pièges. Ils sont à certains endroits sur circuit et on ne peut en actionner que si on a assez de « billes d’énergie ». Je dis bille, je pourrai dire capsule ou carré. C’est juste pour représenter visuellement l’énergie qui sert aussi pour le boost. On peut en récupérer en attrapant des capsules rectangulaires d’énergie sur le circuit. Pour le reste, cela speede, la gravité n’existe pas, et on peut s’amuser à faire la course la tête en bas.
Techniquement, Antigraviator est plutôt agréable. Les graphismes sont sympas, cela va très vite, même trop vite parfois, du coup, on ne voit pas trop les décors, ils sont peut-être moches en fait d’ailleurs. C’est d’ailleurs pas évident de foutre des coups de côté à nos adversaires, vu la vitesse à laquelle on se déplace. La bande son est électronique et dynamique, le rythme est omniprésent, ce jeu donne de l’énergie, mais son problème est ailleurs : où est le fun ?
C’est paradoxal, car quand j’écris ce test, on peut croire que Antigraviator est génial. Il aurait pu l’être, certainement, mais qu’est-ce qu’on se fait chier… On a l’impression d’enchaîner des tours dans un tambour de lessive, à tenter d’esquiver des pièges, et de battre une IA cheatée. Les courses s’enchaînent et se ressemblent : il y a bien des modes de jeu différents, mais tout est pareil, tout tourne en rond. Bref l’ennui pointe TROP vite le bout de son nez.
Antigraviator est un titre qui aurait pu faire mouche, car il réussit à cocher quasiment toutes les cases de son modèle : Wipeout. Mais il a oublié le fun en route, alors un jeu de course qui n’a aucun fun, et qui a en plus une IA de petite pute, c’est difficile de l’aimer au final. Dans le genre, Redout est bien mieux ! Dommage…