Asdivine Dios Jamais 2 Asdivine sans 3 ?
Après Asdivine Hearts et Asdivine Hearts 2, nous avons Asdivine Dios. Ce qui signifie un nouvel jeu du KEMCO RPG Universe. Pas besoin d’en raconter plus en guise d’introduction n’est-ce pas ?
Le royaume d’Asdivine va bien, les oiseaux chantent, le soleil brille, les humains ont la belle vie et vous êtes un être divin nommé Izayoi. Malgré votre nom bizarre, vous aimez la forêt et taquiner l’esprit de la lumière. Votre job principal consiste à bouter le « murk » dans l’arbre de vie après purification. Le murk, c’est l’essence du mal, c’est tout caca et souvent le seul moyen de chasser le murk d’un individu est de le buter ou de le taper bien fort. Donc, tout va bien ou presque (le murk quoi) jusqu’au jour où un mystérieux jeune homme fout un coup de pied à l’arbre de vie, chope une épée magique et se balade à travers le monde avec un esprit made in murk et en ayant libéré du murk partout sur la planète. Votre mission est donc de nettoyer tout ça. Bonne excuse pour la balade et rencontrer des personnages et tout le bazar. Le jeu tranche avec les deux autres Asdivine pour les héros mais l’humour est toujours là. Le genre est un peu différent et ce coup-ci, c’est votre personnage qui sera le plus vanné.
Visuellement, c’est du KEMCO classique avec du pixel et tout. Les musiques sont biens et portent le jeu comme il faut. Pas de fausses notes pour ainsi dire. Certes, le déplacement sur la carte et les rencontres aléatoires sont un peu une plaie mais le jeu tient la route.
Idem pour la jouabilité. Equiper ou faire de l’artisanat est simple comme bonjour mais rien de novateur en soi. C’est fluide, c’est sympa et les combats s’enchaînent bien. Il est juste dommage de ne pas avoir un rythme de narration plus soutenu au début du jeu. Certes, on nous explique la vie et tout mais les personnages y vont à la cool. Tout semble être une excuse pour prolonger l’aventure même de quelques minutes.
Asdivine Dios est cependant un jeu solide de chez KEMCO. Rien de nouveau mais ce qu’il fait, il le fait bien. C’est déjà ça.