Assassin's Creed : Unity 2014

68 /100
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Assassin's Creed : Unity

Assassin's Creed : Unity - Laissons place à l'unité !

Les assassins sont là et ils sont en plein forme. Retour aux bases pour nos encapuchés puisqu'ils ont arrêtés le Showtime pour un gameplay plus furtif et plus jouissif ! Une vraie Révolution !

Le rendez-vous devient régulier et ce n’est pas pour déplaire aux fans de jeu d’action. En effet, les footeux ont FIFA ou PES, les fans de tirs ont leur COD. C’est donc avec un certain soulagement qu’Assassin’s Creed débarque. Cet épisode, baptisé Assassin’s Creed Unity continue de surfer sur la rivalité entre assassins et templiers mais cette fois-ci, c’est un véritable épisode next gen qui voit le jour. Black Flag étant une première prise de position si l’on veut.

La techno-parade est un jour de folie !

Bon Desmond est parti se reposer et tant mieux car il était un peu niais et après le stagiaire d’Abstergo, nous avons un nouveau protagoniste : un joueur lambda utilisateur des produits des templiers. Heureusement, très vite, les assassins prennent contact avec vous et vous propose de rejoindre la résistance pour contrer les plans de domination du monde. Pour se faire, vous allez devoir décoder la vie d’Arno Dorian, jeune assassin ayant vécu la révolution française. Contexte inédit et nouveau pays pour les amateurs de la saga. Si le pitch est bien connu maintenant dans la franchise avec la guerre entre les deux ordres, le lieu est l’occasion de saluer le travail de recherche et de se faire plaisir dans une époque haute en couleurs. Aux côtés de Danton ou Robespierre, vous croiserez un jeune Vidocq ou encore un Napoléon. Arno de son côté, c’est le profil type d’un paquet de héros de la saga : un frimeur qui a apprit à sauter partout et qui va découvrir la vie en perdant ses proches tout en gagnant une jolie cicatrice sur la tronche ! Après l’intro du personnage, il va s’avérer plus mature et plus sympathique grâce à son cynisme et son humour noir.

Le toit est en feu ! On n'a plus besoin d'eau !

Si l’histoire d’Arno a des relents de comédie musicale ou de pièce de Shakespeare, il faut tout de même apprécier l’enchaînement pêchu et les environnements qui en mettent plein la vue. Si les miroirs de la galerie des glaces laissent à désirer, il faut admettre que les toits Versaillais ou la modélisation de Paris fait plaisir. Pour profiter du lieu, les développeurs ont même inclus des niveaux dit « anomalie » où vous faîtes le marioles dans le Paris du 19èmesiècle. Les lieux se prêtent volontiers à la dynamique du jeu et c’est un toujours amusant de sauter de toit en toit ou de se balader dans la foule. Cette dernière est nombreuse et vivante. A chaque coin de rue, une émeute peut surgir ou une occasion de trouver un secret. Cependant, tout n’est pas encore parfait avec des détails à peaufiner de ci de là ou encore la surbrillance de certains de vos objectifs ou ennemis qui peut paraître un peu trop flashy pour garder l’idée d’immersion. Et puis, il faut bien râler.

Tout ça pour un pass navigo manquant !

Là, où le jeu fait sa révolution véritable, c’est sur le gameplay. Au fil des épisodes, nos héros devenaient de plus en plus des machines de guerre. A tel point qu’il suffisait d’arriver avec tambours et trompettes, de buter tout le monde dans un ballet de mort à trente contre un. De facto, vous aviez l’air d’un personnage de Dynasty Warriors plutôt que d’un assassin, maître du meurtre discret. Ubisoft change son fusil épaule et maintenant, à l’instar d’un Tenchu, il va falloir la jouer silencieux. S’il est toujours possible de dégommer trois ou quatre gardes en solo, on va vite comprendre que c’est à nos risques et périls. Même bien boosté, Arno peut finir en macchabée en trois coups ! Ainsi, pour survivre, on retourner aux basiques : les assassinats dans l’ombre et préparer ses assauts. Maintenant, les missions intègrent différentes approches plutôt sympathiques qui sont rehaussées par le nouveau geste d’approche discrète. S’il n’est pas toujours opportun, il permet de belles infiltrations et se combine bien avec la vision d’aigle qui a maintenant une vraie utilité. Cela dit, je m’étonne toujours de voir des gardes tirer dans la foule pour arrêter un suspect ou encore les voir faire mouche à cent mètres avec un mousquet.

D'ici, on voit notre dame ! Un vrai jeu de tourisme !

Le parkour est toujours de la partie et il est moins robotique que par le passé. S’il peut arriver qu’un saut rate, ce sera surtout votre faute à la différence des précédents opus. Le fait de mieux contrôler ses courses (merci aux boutons A et B), donne à Arno une aisance et une félinité agréable. S’il est toujours possible de se casser une cheville, cela demeure rare car notre héros sait descendre d’un immeuble sans être trop demeuré (ce qui n’était pas le cas avant). Pour finir sur le gameplay, il est maintenant possible de guider la progression de votre personnage via les capacités et les vêtements. En effet, après chaque mission, vous voilà libre d’acheter des compétences afin d’être plus furtif ou d’être plus résistant. Il en est de même pour vos fringues qui vous permettent d’avoir un personnage plus adapté à vos besoins. J’aurais aimé avoir des choix capillaires ou de barbes mais cela viendra un jour.

Versailles ! Mieux que dans le jeu éponyme !

Rien qu’avec le solo, Unity a de quoi vous garder éveiller un moment. Le coop’, vous en avez mais honnêtement, ce ne sont pas des modes après lesquels je vais courir. La seule exception, pour moi, est de jouer en coop’ avec des amis. Cela évite d’avoir quelques casse-cous  qui ont un jeu à l’opposé du votre. De plus, tous les joueurs ne jouent pas la carte du micro et la communication. Cela évoluera avec le temps, afin que chacun se familiarise avec le gameplay j’imagine. En résumé, cet épisode sur One marque un changement d’ère notamment avec un gameplay plus intelligent et porté sur la discrétion et l’efficacité plutôt que sur le spectacle et la brutalité. Un changement qui sera sûrement encore meilleur avec les épisodes à venir.

Assassin's Creed : Unity - Note XboxOrNot

68 /100
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  • Gameplay remanié
  • De beaux visuels !
  • Chemins multiples pour les missions !
  • Ambiance

  • Intro en bois !
  • Des ajustements encore à faire sur les combats !
  • I.A. perfectible !
  • Notre barême en détail

Assassin's Creed : Unity