Battle Worlds : Kronos De la stratégie au tour par tour sur consoles, cela ne court pas les rues. Fautes de grives, on mange des merles, il paraît...
Dire que juste avant d'écrire ce test, j'étais peinard en train de jouer à Battleborn ! Puis Riggs est arrivé et m'a dit que j'avais quelques choses à faire avant cela. J'ai fait le café, j'ai changé l'eau des poissons, j'ai rangé les cartons de pizza et mis les canettes de bière dans la bonne poubelle... Ah oui ! Je dois vous parler de Battle Worlds : Kronos. Je l'appellerai Kronos dans la suite du test pour gagner du temps.
Kronos vous plonge dans la politique du futur. Dans pas mal de temps devant nous, l'homme aura conquis l'espace et il aura de super vaisseaux spatiaux. Bref, ça a l'air chouette MAIS il demeurera un peu violent alors lorsque l'empereur des humains meurt, une guerre est organisée pour élire le nouveau chef ! On reste un peu con mais la guerre, ici, obéit à tout un code. Dans le camp où vous êtes, les meilleurs stratèges ont décidé de jouer la surprise et ils demandent à vous, commandant inconnu, de mener les troupes. C'est sûr... Ils vont être surpris ! Passer cet instant de scénario un peu fufu la moquette qui fait presque Nanar, on est plonger dans une campagne plutôt classique. C'est bien d'ailleurs, le principal reproche de ce jeu. Classique de pied en cape, il ne nous surprend pas.
Pour le gameplay, c'est du tour par tour. J'adore ce type de jeu mais ici, je me sens un peu désavantagé car le jeu connaît toutes les ficelles et il préfère m'étrangler avec plutôt que de m'apprendre les choses petit à petit. En effet, le jeu est dur mais la difficulté y est même presque injuste. Vous apprenez en perdant la moitié de vos gusses à chaque action et ce ne sont pas les menus qui vont vous aider. En plus, de vous masquer la moitié des infos, l'ergonomie du titre est à la rue. Sortir une unité d'un bâtiment par exemple, est douloureux. De même, pour distinguer les véhicules ennemis des vôtres dans la première mission, ce n'est pas facile.
C'est dommage car on sent que le titre a un potentiel. Seulement, à trop vouloir jouer dans la cour "on fait un jeu dur", on en vient à faire un titre qui éloigne les 3/4 des joueurs.
