Borderlands 2 2012

74 /100
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Borderlands 2

Borderlands 2 - Deux fois plus barré !

Le jeu tant attendu des amateurs de FPS et de JDR est arrivé. Mariage des genres mais également un ton complètement décalé sont les atouts de ce titre qui se démarque de la concurrence souvent trop sérieuse dès lors qu'on brandit un fusil ! Certes, tout n'est pas rose sur Pandoria mais suffisamment pour scotcher les foufous du fusil, les nerveux de la gâchette et les collectionneurs en herbe.

J’aurais pu mettre l’article dans la rubrique Fanboy tellement je suis un amateur de la saga Borderlands, mais je suis avant tout un rédacteur consciencieux. Ainsi, pour le second épisode, j’ai certes pris mon pied comme vous le comprendrez mais j’ai aussi gardé les yeux ouverts pour faire face à toute la vérité du jeu. Welcome back to Pandoria !

Le type qui joue du banjo au fond m'inquiète autant qu'un nain derrière une porte...

Le jeu commence avec une introduction tellement stylée que cela aurait pu être un animé, sorte d’hommage futuriste au western tel un Cowboy bebop ou un Firefly. Certes je m’enflamme mais le titre m’a calmé en me proposant, pour me mettre dans le bain, une étendue glacée. Il faut dire qu’après le premier épisode, les héros se barre en pensant que tout est bien qui finit bien. Pas de bol, le Beau Jack (Handsome Jack en VO), s’infiltre dans les lieux sacrés du premier opus et trouve pleins de richesses. Il devient donc le tyran de la planète et le monde a besoin de nouveaux chercheurs de l’arche. Votre avatar en fait parti et contrairement à tous ceux qui ont tenté leur chance précédemment, vous survivez à l’attentat du Beau Jack. Récupéré par Clap Trap, le robot aussi loufoque que bavard, vous voilà en mission pour sauver la planète.

Les enfants apprennent vite comment faire péter les plombs aux ennemis !

Le pitch est un beau prétexte pour retrouver le monde de Borderlands et l’atmosphère du premier épisode est toujours présent. Sorte de western du futur, vous allez jouer des coudes et des flingues pour survivre. Mais ne pensez pas que le jeu est sérieux et se la donne. Au contraire, tout est prétexte à la blague et au second degré. Votre premier boss se nomme Cœur de Primate ! Le ton est donné. Le Beau Jack est d’ailleurs toujours prêt à venir en rajouter car ce psychopathe veut vous pourrir la vie de tous les côtés. Quand il nomme son cheval « Etalon du cul », vous allez forcément avoir un petit sourire.

J'ai intérêt à me manier, il y a une méchante grenade à mes pieds !

Côté technique, on reconnaît également l’identité de Borderlands avec son cel shading et ses musiques. Même si c'est globalement plus pêchu, on ne nage pas dans la démonstration technique. De même, le gameplay, bien qu’efficace, reste sensiblement le même. Ainsi, même si vous avez de nouveaux personnages, ils sont comme une variante/évolution des précédents. On se demande dès lors pourquoi ne pas avoir également les anciens personnages de dispo mais c'est sans doute pour garder une certaine cohérence vu qu’ils sont censés être powerful après l’épisode 1. Ainsi, nous avons Salvatore dans le rôle du tank : c'est un défourrailleur. Il peut donc devenir furieux et brandir deux armes pour se jeter dans l’action comme un malade. Parfait pour enfoncer les lignes ennemies et faire parler la poudre. Son pouvoir, à la différence de Brick, ne l’oblige pas à être au corps à corps. À l’inverse, Maya est plus technique. La belle sirène est basée sur le contrôle des foules grâce à son pouvoir qui immobilise et/ou convertit ses ennemis. Axton est celui qui ressemble le plus à son homologue du précédent titre. Il est le commando et à l’instar de Roland, il peut déployer une tourelle. Cela dit, ses pouvoirs sont différents pour en faire un joueur moins campeur et plus fourbe. En parlant de cela, Zero ne manquera pas de séduire son public car le sniper du groupe est aussi un assassin hors pair avec son look de ninja du futur et son katana. Il peut envoyer un leurre tandis qu'il devient invisible afin de tuer ses ennemis tranquillement. Un style de combat nerveux qui colle à l’atmosphère de cet épisode avec des sbires capable de miracles comme d’actions rigolotes : par exemple, certains ennemis appliqueront de belles stratégies et seront agressifs comme il faut mais dès lors que le combat tourne à leur désavantage, ils vont se mettre à paniquer voir à fuir lamentablement pour notre plus grande satisfaction ! Un coup de fusil dans le dos, ça ne se refuse pas ?

La customisation et les choix de compétences si chers à Riggs !

Ainsi les gunfights ont gagné en dynamisme et les ennemis sont plus retors. L’adrénaline est à son comble pendant ces phases de jeu et il ne faut pas hésiter à envoyer la purée. Le titre est donc assez bourrin et si les premiers niveaux de votre personnage vous incitent à la prudence, vous allez assez vite monter en puissance pour devenir une vraie machine de guerre. Cela dit, malgré ce gros progrès, vous allez avoir des « entre-deux » parfois un peu tristounet et si vous jouez seul, l’opposition sera conséquente mais beaucoup moins fun qu’à plusieurs. En effet, dès lors qu’un ami vous rejoint (ou l’inverse), c’est le festival du Gunfight, la cérémonie du "Fufu la moquette", les Oscars de la folie.  

Face à cet espèce de ténia géant, on est jamais trop nombreux !

Borderlands 2 est également un jeu de collectionneur et de rôle. À ce niveau là, on est gâté car il pleut des armes dans tous les sens et avec les niveaux de brutasse (des défis en somme) vous allez pouvoir orienter votre développement (plus de santé, de dégâts élémentaires, etc.). De même, vous avez toujours trois branches de spécialisations par personnage et celles-ci ont un impact significatif sur le jeu sans virer au concours de statistiques. Grande nouvelle d’ailleurs pour les joueurs comme moi, vous pouvez customiser votre personnage et débloquer de nouvelles apparences. À vous les barbes, cheveux et autres accessoires qui ne changent rien à part le plaisir des yeux lorsque vous voyez votre avatar. Ce côté role-play pourra rebuter certains amateurs de FPS qui ne veulent pas avoir un « 145 dégâts + 20Xp » lors d’un headshot mais les autres seront aux anges.

La saison de la chasse est ouverte !

Ce second épisode est donc une suite solide qui a su jouer sur les atouts du premier épisode pour les améliorer tout en renforçant le côté loufoque de cet univers. Cependant et histoire de râler, on regrettera le fait de ne pas avoir de vrais progrès techniques pour accompagner le titre. Ainsi, il y a le risque pour certains joueurs d’être un peu lasser par ce rythme un peu particulier et ce côté "collectionnite aiguë". Néanmoins, si vous voulez jouer à un très bon FPS qui sait amuser tout en proposant des heures et des heures de gunfights décomplexés, foncez ! D’ailleurs, pour diversifier les plaisirs, un nouveau personnage, la méchromancienne, devrait bientôt rejoindre le casting déluré du jeu !

Toc-Toc-Toc !

Borderlands 2 - Note XboxOrNot

74 /100
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  • Une vraie identité
  • La montée en puissance des personnages
  • Des gunfights de folie
  • Ambiance délurée

  • Moteur frileux
  • Rythme parfois lent
  • Notre barême en détail

Borderlands 2