Broken Age Un jeu qui pourrait bien marquer votre été !
Les points and click en général, c’est Riggs. Sauf quand il a trop de taf et sauf quand Jack Black est dans la place ! Jack m’amuse par son côté fou et sa musique épique. Alors savoir qu’il a participé aux voix de Broken Age, ça me motive. Même si je sais que c’est un petit rôle même si je l’entends à peine mais si je suis en train de faire une introduction qui ne rime à rien alors que j’aurais pu vous parler de crowdfunding et de financement d’un jeu acclamé sur PC et réclamé sur One.
Dans Broken Age, vous commencez par diriger deux ado qui n’ont rien en commun. Déjà, ils ne sont pas du même sexe. Vella est une femme et Shay est un homme. Vella vit sur une île qui semble vivre comme dans la petite maison dans la prairie sauf que tous les 14 ans, une jeune fille est sacrifiée à un monstre géant. Comme vous êtes une petite veinarde… C’est vous ! Certains y voient un honneur, vous y voyez de la lâcheté et vous comptez bien vous rebeller. Shay aussi veut se rebeller. Il vit sur un vaisseau spatial et tout semble fait pour le traiter comme un bébé. Les couleurs, les missions, la bouffe… Bref, vous en avez marre des missions calins, des sauvetages crème glacée et des montagnes russes. Vous voulez échapper à cette routine aseptisée. Le scénario vous met donc à cet âge délicat de transition : celui des décisions et de la maturité. Certes, Vella apparaît plus mâture et grave que Shay mais il parait que c’est normal (d’après de grands magazines féminins). Toujours est-il que Broken Age propose une ambiance décalée et un scénario qui vous surprendra. Très bon point là-dessus.
L’autre bon point revient aux visuels. On a l’impression de regarder un animé. Broken Age a une personnalité et des visuels qui lui sont propres et qui sont vraiment plaisants à regarder. De plus, les doublages sont top. En plus de Jack, nous avons Elijah Wood dans le rôle de Shay et Masasa Moyo dans le rôle de Vella. Les fans reconnaîtront également d’autres voix connues comme Jennifer Hale. Un casting au top pour une technique au top.
Le gameplay pêche un peu par contre. S’il respecte les codes du genre, il manque parfois de précision. Il n’est pas rare de manquer une action ou d’en déclencher une alors que l’on voulait autre chose. De même, le jeu ne permet pas beaucoup de fantaisie avec les décors, les essais et les objets. En gros, une solution et basta ! Ce qui réduit un peu le côté rejouabilité. L’autre point plus minime mais génant est celui des dialogues. D’une part, il n’est pas toujours aisé de distinguer la phrase que l’on a choisi. D’autre part, il n’y a pas d’implication particulière à discuter ou à choisir tel ou tel dialogue. Certes, certaines quêtes demandent un peu de blabla mais une fois de plus : une situation = une solution. Si j’ai trois phrases, deux serviront à rien et la troisième sera la solution. On aurait aimé davantage de liberté. D’où parfois l’impression d’être dans un animé participatif.
Bon, je râle mais j’ai aimé l’ambiance, l’histoire et le fait de ne pas savoir où je débarque. Le côté absurde du monde et la folie des personnages sont un régal et je dois avouer que c’est une belle aventure qui attendra les joueurs.