Carnage in Space - Ignition Un héros contre une armée ! Des flingues et des épées ! Gros délire en perspective ?
Les jeux indé en 2D et en pixels, il y en a autant que de brochettes boeuf-fromage avant que l'on débarque dans le resto avec Riggs ! Carnage in Space : Ignition compte bien se démarquer des autres mais est-ce dans le bon sens ?
Le pitch sent bon les 80's : dans le futur, une planète a des couilles énormes et défonce tout ceux qui cherchent des noises. Une planète n'avait pas de contrat avec eux alors quand ils se font taper dessus, notre armée de badass ne peut pas répondre tout de suite. Du coup, pour faire vite (et bien), ils envoient un seul homme dans une armure pour faire le ménage ! C'est résumé à ma sauce mais c'est un peu le truc. Les personnages parlent entre deux niveaux mais honnêtement, je n'ai rien écouté et j'ai voulu aller voir la mission suivante.
Du coup, on a de l'action et de la plateforme. Dans les deux cas, ça foire un peu. Ce n'est pas énorme mais suffisant pour au final frustrer un peu le joueur. En effet, au début, on prend en main notre héros de façon facile et plaisante. Puis, on constate petit à petit des approximations dans les actions de combats ou dans les tirs, sans compter des sauts à l'inertie douteuse et aux glissades récurrentes. Cela nous coûte parfois une perte de temps, d'autres fois, l'échec d'un objectif secondaire.
Idem pour les graphismes qui au départ apparaissent comme sobres mais sympas. Puis, on voit que pour certains éléments clés ou certaines plateformes, la lecture n'est pas évidente. Parfois, on devine le truc et on saute bien sur une plateforme. D'autres fois... Bah non !
Pourtant, Carnage in Space : Ignition avait un rythme plutôt bon mais il achève le truc avec une durée de vie plutôt courte car on peut tout torcher en une heure (deux heures en traînant ou en n'étant pas en facile).
