Castle of Illusion Castle of Illusion est une madeleine de Proust. Un jeu megadrive devenu mythique, une tranche de Disney dans un jeu de plateforme. Vingt-trois ans plus tard Mickey n'a pas pris une ride. Il est même plus vigoureux que jamais !
Salut les petits mickeys ! C'est moi, Mickey, la souris aventurière au grand coeur ! Aujourd'hui, alors que je batifolais dans les champs avec Minnie, ma moitié, Mizrabel la sorcière, qui passait par là, est tombée raide jalouse.
Suivant une longue tradition dont Bowser est le meilleur représentant, la méchante ensorceleuse kidnappa Minnie pour la tenir captive dans son château aux Illusions.
Mon sang ne fit qu'un tour, me voilà en route vers la sinistre demeure...
Taddddda !
Castle of Illusion est un jeu de plateforme qui reprendre de façon assez proche le gameplay de la version originale du jeu. Comme dans Mario, on saute sur les ennemis pour les éliminer, ou on utilise des projectiles. Un saut bien placé permet de rebondir et d'atteindre des plateformes cachées en hauteur.
La grosse nouveauté, c'est la mise en 3 dimensions de l'univers, même s'il s'agit plus souvent de 2.5D, comme on dit, plutôt que de réelle nouvelle dimension. Et c'est tant mieux, parce que sauter de macarons en macarons sans se planter c'est éprouvant en 3D (mais on s'habitue et on y parvient finalement).
Les niveaux sont assez variés, voire même complètement décousus et sans rapport entre eux. On passe du vieux château médiéval au monde du jouet, de la bibliothèque hantée par une ombre au monde des sucreries. A la fin... on affronte un boss et on lui pique ses bijoux de famille. Enfin... son joyau. Parce qu'il nous faut 7 joyaux pour créer l'arc-en-ciel permettant de rejoindre le repaire de Mizrabel. Mouahahahahah.
Est-ce que le jeu est bon ? La réponse est immédiate. OUI ! C'est un bon jeu. C'est sans doute aussi bon que la version megadrive, voire même beaucoup mieux. Le lifting est réussi et l'on prend vraiment beaucoup de plaisir à passer quelques heures à aider Mickey à sauver Minnie.
Bien sûr, rien n'est tout rose : Mickey flotte un peu quand il saute, si bien que l'on se plante la première fois que l'on essaie d'assommer un ennemi. Mais c'est l'histoire de 30 secondes de prise en main, alors on pardonne.
Bien sûr, c'est un peu old school toute cette histoire : un jeu de plateforme, franchement, qui fait encore ça de nos jours ?
Bien sûr, c'est un peu court. Qui a dit que les vieux jeux avaient de longues durées de vie ? Pas moi ! Mickey c'est quelque heures de jeu seulement.
Et encore... quelques heures parce que si l'on traverse sans aucun soucis les premiers niveaux, bien trop faciles, on commence à voir rouge, d'un coup, vers la moitié du jeu. Alors on perd quelques vies, on recommence un ou deux niveaux. Et on continu en étant presque surpris quand la fin arrive. Trop tôt, on en re-veut !