Cavity Busters Un jeu qui a besoin d'un chewing-gum ?
Qu'il est dur de faire une introduction lorsqu'il s'agit d'un énième jeu indépendant que l'on n'a pas eu le temps de voir venir. Alors pour meubler, j'aime bien citer Riggs qui a toujours un petit mot lorsqu'il réparti les jeux dans la rédaction. Ici, il a passé sa tête et dit : "Un jeu qui va te flasher la tronche ". Et il ne croyait pas si bien dire.
Mais en terme de tronche, je devrais dire bouche car dans Cavity Busters, vous êtes une petite gencive armée d'une petite dent et vous allez devoir vous frayer un chemin dans le labyrinthe buccal d'un alien. Je dis ça car même Sinok a moins de bazar que l'enchevêtrement de salle générée aléatoirement que nous avons là. Et puis, il faut voir ce qui traîne dans cette bouche.
Heureusement, au fil de notre aventure et parfois de nos échecs, nous pourrons, comme dans tout bon roguelite qui se respecte, améliorer notre héros. Et il faudra bien car on prend un peu cher. Déjà visuellement car ça fleure bon le jeu flash baveux plein de couleurs qui semblent être les couleurs par défaut de la palette Paint.
Ensuite, parce que le gameplay nous demande de viser, sauter, rebondir avec une maniabilité qui donne des crampes et une précision qui inquiéterait durement le fils de Guillaume Tell si son papa utilisait la jouabilité du jeu. De plus, on a une option chelou pour être "hors écran" et comme le tuto est bordélique, vous allez avoir l'impression de devenir fou au début du jeu.
On ne peut pas dire que Cavity Busters ne soit pas original dans son thème mais le reste laisse malheureusement à désirer : maniabilité étrange, graphismes baveux et un tout qui rend le jeu frustrant... Bref, dur de choisir entre un rendez-vous chez le dentiste ou ce jeu.