Child of Light 2014

71 /100
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Child of Light

Child of Light - Touché en plein coeur !

Les joueurs sont aussi des grands sensibles. Même Korganor, notre spécialiste du catch et des zombies n'a pas pu retenir une larme devant ce jeu...

Il y a des jeux capables d’émouvoir un fan de Chuck Norris. Il n’y en a pas beaucoup mais il y en a. Brothers : A tale of two Sons était l’un de ceux là. Child of Light semble en avoir le potentiel. Ubisoft sait comment distraire les joueurs, c’est un fait. Que l’on aime ou pas leurs jeux, il faut reconnaître qu’ils ont un savoir faire indéniable en la matière. Ils ont notamment le talent pour nous raconter une histoire. Elle peut être héroïque comme Assassin’s Creed ou plus loufoque comme Rayman. Avec Child of Light, c’est du côté du conte qu’il faut s’attarder et cette histoire de princesse va s’avérer plus qu’une simple histoire de princesse.

Soirée difficile ?

Vous êtes Aurora et vous êtes une petite princesse rouquine Autrichienne. Mais mis à part l’amour de votre père, vous cumulez la malchance. En effet, vous avez perdu votre mère, votre belle-mère fait partie du club des peaux de vache et voilà également que vous clamsez ! Votre histoire commence donc par votre mort mais par une magie que sera expliquer plus tard dans le jeu, vous vous réveillez en Lémuria. Une terre de féérie et de magie qui est en proie aux malheurs depuis le départ de la bonne reine et l’arrivée de sa rivale la méchante sorcière. Au départ, vous pensez rêver mais très vite, vous comprenez que tout est réel et que vous devez sauver Lémuria mais également votre père mourrant. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls ! Vos compagnons seront les gardiens de Lémuria et les témoins de votre rite de passage.

Mince, les corbeaux ont encore picolé !

En effet, qui dit histoire, dit maturité du héros. Ici, vous allez grandir et devenir plus forte, plus responsable et vos amis gardiens également. Si vous aviez l’excuse de l’âge, vos compagnons ont des backgrounds plus hétéroclites mais originaux : de Robert la souris marchande, à Rubellia la bouffone en passant par le pleutre Finn, vous allez voir des mondes enchanteurs tout en conservant la toile de fond d’un jeu de rôle. En effet, derrière la magie, on a un jeu solide : Robert joue les archers, Rubellia les soigneurs et Finn est un mage talentueux.  Et le mieux dans tous ça, ça marche ! On se laisse prendre au jeu et même si je ne peux pas choisir la coupe de cheveux de ma princesse ou ses tâches de rousseur, je suis conquis ! C’est bien simple, on se fait happer par le monde de Child of Light.

Une énigme ? Mmm ...

Il faut dire que visuellement, le jeu oscille entre livre pour enfant et onirisme à la Ico. Le tout se fera sur des arrangements musicaux de Cœur de Pirate qui signe ici de belles compositions toute en douceur et en profondeur. Le choix de la 2D avec ses différents éléments aux premiers ou au second plan ne manquent jamais de beauté. Puisque nous sommes dans n’onirisme, Aurora gagnera vite la possibilité de voler. Ainsi, chaque monde, chaque paysage possède son lot de trésors en tout genre et de secrets enfouis. C’est là, où le glandeur que je suis a pu tirer parti des possibilités de ce titre. On cherche, on fouille et tout cela permet de choper de l’XP cruciale pour survivre.

Miss Météo, c'est mon petit surnom !

En effet, les combats seront au programme et c’est là aussi une belle rencontre. Aurora et un compagnon (ou juste deux compagnons) peuvent affronter les hordes infectes qui polluent Lémuria. Ainsi, 3 ennemis peuvent vous faire face dans des combats en Active Time Battle. Dans les fait : une barre d’état en bas de l’écran indique les tours de chacun selon leur vitesse et/ou leurs altérations diverses. Quand votre personnage arrive à « action », vous choisissez ce que vous voulez faire puis à la fin de la barre d’action, vous agissez si un ennemi ne vous a pas contré entre-temps. Comme vous pouvez vous aussi bloquer les actions adverses, autant dire que les combats peuvent être stratégiques. Paralyser, bloquer ou encaisser seront des décisions de tous les instants et le côté old school du système (comme dans un Final Fantasy IV ou un Grandia). Seul bémol dans ce gameplay, pas de recherche d’armes ou d’armures. On n’avons que les Oculis, sortes de pierres précieuses, comme boost et choix d’équipement déterminants. Les arbres de compétences sont une bonne idée cependant et ils seront assez gentils pour ne pas pénaliser le joueur en cas de mauvais choix (pour ainsi dire, il n’y a pas de mauvais choix dans les arbres). Même s’il est vrai qu’on aurait aimé davantage de compétences ou des choix plus lisibles pour les non initiés). Par ailleurs, oubliez l'idée du jeu en coop', le second joueur ne pourra jouer que l'Igniculus, la luciole, et son rôle sera forcément très limité puisqu'à part pour récolter un peu d'énergie ou éblouir les ennemis (ou soigner Aurora), vous tiendrez la chandelle !

Je crois qu'on est du côté de chez Swan !

Question durée de vie, les plus pressés boucleront le tout en dix-quinze heures mais pour un jeu XBLA, c’est largement plaisant surtout que le voyage vaut le détour. De même, les plus acharnés trouveront diverses quêtes annexes ou trésors engloutis pour continuer leur chemin à travers Lémuria. Alors certes, nous ne recommencerons pas l’histoire à nouveau depuis le début mais nous aurons largement apprécié le voyage et tous ses à côtés.

Child of Light - Note XboxOrNot

71 /100
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  • Gameplay nerveux et tactique !
  • Musiques enchanteresses !
  • Féérique !

  • On veut plus de customisation !
  • Faux coop' !
  • Notre barême en détail

Child of Light