Vous aimez quand je teste une daube ??? Et bien vous allez être servi !
J’aime bien les jeux concepts, les jeux qui ne paient pas de mine, les jeux funs. Ici, ils ont oublié le fun. Bon d’accord, si on découvre Clusterpuck 99 à plusieurs, au début ce sera fun « ahah t’es mort comme une merde, regarde je t’ai un but d’enfoiré !!! » et puis le temps tourne, cela fait 20 minutes que l’on commence à se regarder dans le blanc des yeux avant qu’un des joueurs sortent la phrase clef « on prend l’apéro ? ». Et hop, retour à l’accueil Xbox, et des fois, on est foufou, et on désinstalle la daube en question. C’est ce que j’ai fait avec ce jeu. La seule différence, c’est que j’étais seul à jouer, et d’un coup, je me retourne vers ma femme et ma fille, et je leur dis : « on prend l’apéro ? ». Ma fille était contente, elle adore l’apéro. Elle tient bien de son père.
ClusterPuck 99, en plus d’avoir un titre de merde, est un jeu à la con. Selon le descriptif, c’est un jeu de sport collectif, un vrai jeu de sport hein, pas un truc à la con. Attention les Madden, NBA 2k et autres FIFA, vous allez perdre des millions de ventes à cause de ClusterPuck 99 !!!!! D’ailleurs, le titre avec son 99 est prétentieux, il n’aura jamais une telle note chez nous. A la rigueur, pour le fun, je pourrai lui foutre la note de 1 histoire de mettre en punchline : 100 - ClusterPuck 99 = 1. Mais bon je ne suis pas si méchant. De toute façon, une note pour un étron pareil…
On trouve trois modes de jeux. Le mode match, qui ressemble à #IDARB, en moins rapide, moins nerveux, moins marrant, et tout aussi moche. Dans ce mode de jeu, comme j’étais seul et que j’avais pas envie de m’emmerder avec une IA, bah j’ai joué seul. J’ai mis un but, compris le gameplay, une sorte de hockey avec des curseurs, et je me suis regardé dans le reflet de ma TV au loin. Je me suis dit : « pourquoi je perds mon temps ici, pourquoi je ne profite pas de mon tas d’autres jeux à tester, pourquoi tant de souffrance… » et puis j’ai lancé le mode challenge. La bonne idée moisie…
Dans ce mode, on enchaine dix niveaux, enfin je dis ça de mémoire, j’ai arrêté au bout de quatre pour être honnête. Là, le jeu enchaine les épreuves. Tout d’abord, un match en 3vs3 où la première équipe qui marque 3 buts à gagner. La subtilité, c’est que le décor a des pièges qui vous détruisent instantanément avec un bruitage plus pourri que si j’avais ça en foutant ma main sous mon aisselle. Un autre niveau vous propose de parcourir une piste tordue, remplie de pièges, pour aller d’un point A à un point B. Vu que la maniabilité est dégueulasse, c’est plutôt la fête à la torgnolle dans la gueule. J’ai rarement envie de transformer mon pad en batarang, mais là, j’ai failli.
Enfin, dernier mode, un éditeur. Oui, pour jouer à ses propres niveaux, ou faire chier des gens avec son esprit tordu. Quand un jeu est bien, un éditeur, c’est cool. Quand un jeu est pourri, l’éditeur, on s’en cogne. Voilà c’est dit. Bref, Clusterpuck 99 est un jeu dispensable, qui à mon avis, ne cartonnera pas sur Xbox One, et qui dormira au fin fond du Xbox Live au milieu d’autres merdes de son genre. On s’amuse plus en empilant des boites de céréales au petit déjeuner. On prend l’apéro ?