Code Vein Vous ne devinerez pas les sources d'inspiration de ce jeu !
Code Vein est un jeu que j’attendais et je l’ai fait savoir dans toute la rédaction. C’est vrai qu’en général, je râle tout le temps et mon rédac’ chef doit gérer le seul rédacteur qui se plaint de recevoir des tests à faire et qui paradoxalement, ne rechigne pas à les rendre dans des délais raisonnables alors même qu’il est en plein cliffhanger de son jeu préféré. Bref, j’ai réclamé à corps et à cri Code Vein car j’aime bien les jeux Bandai Namco, les animés et la personnalisation de mon avatar. Bref, tous les ingrédients qui sont au programme de Code Vein.
En gros, dans le futur, c’est la merde sur la Terre. Il faut dire que vouloir transformer les morts en arme (les Revenants), c’était une idée de merde. Résultat, les Revenants pullulent et certains mutent pour devenir des aberrations tueuses. Vous êtes un Revenant mais vous semblez avoir un petit pouvoir en plus pour « purifier » les trucs. Du coup, avec l’aide d’une nana à moitié à poil et de quelques résistants, vous allez tenter de sauver le monde. L’histoire est un brin plus complexe mais je vous laisse des surprises et surtout le jeu est plutôt dense et long en matière d’histoire et de background.
Dommage que le même soin n’ait pas été apporté aux décors qui sont certes gigantesques mais pas super beaux. Textures à la ramasse, caméra qui me pique la tête et dessèche les yeux (ou l’inverse). Jouer longtemps à Code Vein n’est pas toujours facile. Et je vous épargne la musique technopopwave de votre base (que vous pouvez couper heureusement). Heureusement, le jeu se rattrape avec deux choses : la première est la personnalisation de votre avatar. Vous avez un paquet d’option et cela fait plaisir. Seul bémol : l’absence de barbes mais on va dire que c’est pour ne pas gêner l’étanchéité du masque à gaz. Cette personnalisation se ressent aussi sur le changement de classe à la volée. Guerrier, mage, ranger, etc. Vous avez des variations de personnages pour correspondre à votre style et utiliser au mieux les différentes armes du jeu. J’aime bien la baïonnette avec sa lame et son fusil mais comme je suis un grand malade, ma seconde arme était une énorme épée à deux mains pour faire le ménage parmi les ennemis de bases. Mais vous pouvez avoir des haches, des marteaux géants (genre qui pèsent 2 tonnes) ou des épées à une mains.
Tout ça se joue comme un Dark Souls, c'est-à-dire que vous allez devoir maîtriser l’esquive (puisque la garde laisse filtrer des dégâts), la jauge d’endurance et des ennemis bien énervés. Même un ennemi de base peut vous mettre mal. Heureusement, vous avez vos fioles de vie (limitée) mais surtout davantage de feux de camp que dans un Dark Souls. Cela rend la montée en compétence plus régulière et vous aurez moins l’impression de mourir tout le temps avec 3 kilomètres à faire pour retrouver votre expérience perdue.
Code Vein m’a rappelé d’autres productions de Bandai Namco. D’abord God Eater pour son côté post-apo mais surtout Swort Art Online Fatal Bullet auquel j’avais joué. Ma préférence va vers Sword Art pour son approche plus cool et moins punitive que Code Vein mais les deux jeux sont des animés dont vous êtes le héros qui sont des jeux très prenants dont l’univers peut vous captiver des heures durant.
