Des fantômes à attraper ! COOL, non ? Mais la même chose dans un endroit un peu dégueu ?
Il y a des périodes comme ça dans le jeu vidéo. La pluie de RPG avec des dragons, la pluie de jeux avec des licornes et là, celles des chasseurs de fantômes. Entre le frère du plombier, la réédition de Ghostbuster et le prometteur Minerva's Dont Die, il y a de quoi faire pour maltraiter du revenant. Pourtant, Dead End Job vient se greffer à la liste.
Après un pitch survitaminé, j'ai compris que Hector Platz (oh oh trop drôle, ça fait Ectoplasme…) doit choper des fantômes parce que c'est son taf mais également pour sauver l'âme de sa pote et pourquoi pas essayer de choper un peu une nana que l'on aperçoit dans le teaser/intro du jeu. Un bon prétexte pour justifier l'action.
Alors place à cette dernière dans des niveaux générés aléatoirement et où il faut affaiblir les fantômes avant de les choper. Seuls, ils sont plutôt simples à capturer mais ils vont vite débarquer à plusieurs et je dois avouer que Dead End Job est plutôt costaud par endroit. D'une part parce que les fantômes ne se laissent pas faire et d'autre part parce que le gameplay est tout pété.
En effet, votre gars tire comme un mec bourré qui va pisser en tentant de viser la cuvette des chiottes alors qu'il est dans le placard à balai. Du coup, vous tirez à côté et parfois, vous êtes même bloqué dans un élément du décor. Le jeu est donc frustrant sur ce point.
Ce qui est dommage car le jeu a un côté cartoon qui me rappelle Marc du Pontavice avec Oggy et les cafards. Le côté animé est plutôt rigolo et tout le monde à un look de déglingué.
Dead End Job a un potentiel intéressant pour ceux qui iront outre la frustration d'un gameplay qui est clairement passé à côté de sa phase de test.