Deadlight : Director's Cut 2016

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Deadlight : Director's Cut

Deadlight : Director's Cut - Portage un jour, portage toujours

Après une sortie en 2012 sur Xbox 360, voici le retour de Deadlight dans une version Director's Cut. Un portage facile mais qui fait le boulot pour ceux qui auraient loupé la sortie à l'époque.

Etats-Unis d'Amérique, 1986. Vous êtes Randall Wayne, un survivant. Le monde a été ravagé par une bonne vieille maladie infectieuse, qui a transformé la majorité de la population en zombies. On les appelle les ombres. Randall, il est Canadien, aime le sirop d'érable et les caribous, enfin, j'imagine. Il aime surtout sa famille : sa femme et sa fille. Il fera tout pour les retrouver, peut être dans la zone de sécurité de Seattle. Les séquences de gameplay sont enrichies de scènettes façon comics à la Walking Dead. L'ambiance est posée, vous n'avez plus qu'à vous démerder pour finir les niveaux proposés.

Et je saute !

Deadlight est avant tout un jeu de plateformes, parsemé d'énigmes et de quelques passages de type survival. En gros, la plupart du temps, on essaye d'éviter les ombres, on cogite devant certains passages tordus pour aller au niveau suivant, et à de rares moments, on est obligé de défoncer le crane de zombies. Nos armes sont d'ailleurs réduites à peau de chagrin : une hache puis un flingue. La première vous fatiguera si vous enchainez trop rapidement les coups, ce qui fera que lors d'une grosse attaque de zombies, vous aurez peu de chance d'en sortir vivant. La seconde sera rapidement à sec, puisque les munitions se font plus rares que du dentifrice chez un ermite. Bref, ceux qui attendaient un Left 4 Dead vu de côté seront déçu.

Le mode survie commence ici

La première chose qui saute aux yeux, c'est la personnalité graphique du titre. Deadlight a un style très particulier, basé sur les ombres et la profondeur. Randall se déplace en 2D sur un seul plan, un peu comme une ombre chinoise, il est toujours dans la pénombre, on ne le distingue que par ses mouvements. Les zombies, ou ombres si vous préférez, sont également planqués, et leurs apparitions peuvent parfois surprendre. Les pièges encore plus. Un niveau enchaine souvent des passages de plateformes rapides, mais où la moindre erreur peut vous couter la vie : les chutes mortelles, tout comme les pièges à zombies seront légions. On pestera souvent de devoir recommencer un passage car la lumière est fourbe et nous a empêcher de voir QU'IL Y A UN PUTAIN DE TROU !!! Heureusement, les checkpoints sont nombreux. Ouf, ça évitera qu'on pète une manette, une télé, une console...

Le fusil est efficace

Deadlight est un bon petit jeu, à l'ambiance vraiment très réussie. Il y a du pompage en règle sur beaucoup de points, très clairement, les développeurs de chez Tequila Works n'ont pas inventé l'eau chaude ou le fil à couper le beurre avec leur titre. Mais au moins, l'enrobage fait mouche, on pardonnera plus facilement le classicisme certain des mécaniques du jeu, et une durée de vie un peu juste, environ 4 heures de "je saute, je meurs, je recommence". Le replay value étant plutôt limité (sauf pour les acharnés d'objets cachés dans la pénombre) il faut prendre Deadlight comme un jeu one-shot : on y joue une fois et puis basta. Dans cette version Director's Cut, le portage est facile sur la Xbox One, mais au moins le mode survie où il faut rester vivant face à des vagues de zombies, et le mode Cauchemar qui essayera de remotiver les joueurs pour voir une fin alternative font le boulot pour les fans du titre. Pour 19.99 euros, on peut quand même passer du bon temps. Et puis, tuer des zombies, c'est toujours marrant. Même si pour le coup, dans Deadlight, on meurt plus souvent de chute bête que de morsure qui fait mal. Même les morts vivants deviennent trop vieux pour ces conneries...

Deadlight : Director's Cut - Note XboxOrNot

64 /100
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  • Une ambiance réussie
  • Un Prince of Persia à l'ancienne avec des zombies !!
  • Une belle patte graphique

  • La jouablité parfois entachée par la pénombre générale
  • Rejouablitié limite malgré les ajouts de la Director's Cut
  • Doublages anglais un peu too much
  • Trop court
  • Notre barême en détail

Deadlight : Director's Cut