Deliver Us Mars Me revoilà déjà dans l’espace, et cette fois-ci, cap sur la planète rouge !
Avec un nom pareil, je ne pouvais pas faire autrement que de jouer à Deliver Us Mars pendant le mois de... Mars. Blague à part, j'étais très impatient de m'y mettre pour la simple et bonne raison que j'avais beaucoup aimé Deliver Us The Moon. Il y a déjà près de 3 ans, j'avais conclu mon test avec ces mots : "Deliver Us The Moon est une bonne expérience narrative, avec une ambiance très réussie, et quelques séquences plutôt remarquables. Si vous aimez la SF et les histoires dans l’espace, vous allez kiffer." Et bien, je vais vous spoiler. J'ai kiffé également cette nouvelle expérience sur Mars.
Deliver Us Mars se déroule dix ans après la mission Fortuna alors que l'humanité n'a jamais été aussi proche de son extinction. Suite à un mystérieux appel de détresse en provenance de Mars, la plus jeune astronaute de la Terre, Kathy Johanson, embarque à bord du Zephyr et aux côtés de son équipage pour une dernière mission : récupérer les vaisseaux ARCHES de la colonie, dérobés par l'énigmatique organisation Outward, et assurez la survie de la race humaine. On va voyager de la Terre à la planète Mars, et très honnêtement, il y a de grande chance que vous soyez captivé à fond par l'histoire.
Clairement, le point fort de Deliver Us Mars est sa mise en scène. L'histoire est prenante, on a envie d'en savoir plus et d'aider Katty alias Petit Ours à réussir sa mission. Le rythme est parfois lent, mais il n'y a jamais de temps mort et c'est globalement bien équilibré entre les phases de walking simulator, de dialogue, d'énigme et de grimpette. Comme pour Deliver Us The Moon, il n’y a pas de monstre, ou d’autres trucs qui essayent de faire peur. On est dans un pur jeu narratif avec des phases de gameplay qui alternent le FPS et le TPS, le tout avec beaucoup de lecture, pas mal de fouilles et quelques puzzles. Un rythme classique mais qui prend son sens : on essaye de comprendre ce qui a pu se passer, et surtout trouver une solution pour sauver la Terre (et son cul).
Il y a en tout 9 chapitres, sans compter un prologue et un épilogue, ce qui permet de nous offrir environ 7 à 8 heures de jeu environ. J'ai parlé de la mise en scène, et il faut vraiment la saluer, car il y a des plans de caméra, des dialogues et des moments d'émotion qui rappellent de très bons films SF comme Interstellar. Oui, j'ai vraiment aimé cette aventure. La bonne son est de qualité avec une très bonne musique qui accompagne parfaitement les moments forts. Le doublage en français est de très bonne facture également, et les dialogues sont bien écrits. Alors, oui, ce n'est pas un AAA, il y a des petits problèmes de finition par moment, et toutes les textures ne sont pas exceptionnelles, mais l'ensemble reste très joli.
En ce qui concerne le gameplay, Deliver Us Mars est efficace. Alors, ok, pendant les phases où on marche pour chercher des infos à lire, ou quand on conduit un Rover pour aller d'une base à une autre sur Mars, on est sur du basique de chez basique, mais c'est agréable à jouer. Il y a deux autres moments de gameplay importants dans le jeu. Le premier, ce sont les énigmes : des puzzles à résoudre, la plupart du temps sous forme de faisceaux d'énergie à croiser pour ouvrir des portes. On peut également utiliser son acolyte de robot volant AYLA pour explorer des zones inaccessibles pour la résolution de nos puzzles. Il n'y a aucun problème sur ces phases. Enfin, le second moment de gameplay important, c'est l'escalade. Régulièrement, Katty va devoir se la jouer Sly dans Cliffhangers. Même s'il m'est arrivé de me louper sur mes premières sessions de grimpette, car il faut bien gérer les prises sous peine de tomber comme une merde, au bout d'un moment, j'ai trouvé mes marques et ces passages m'ont amusé avec quelques moments un peu tendus sur la fin, sans être insurmontable pour autant.
Bref, j'ai grandement apprécié Deliver Us Mars. C'est un vrai bon jeu avec une vraie belle histoire. J'ai eu du mal à lâcher le pad car les personnages sont vraiment attachants et les environnements donnent envie d'aller toujours un peu plus loin. Un coup de cœur pour ma part, et j'espère que Deliver Us deviendra une trilogie ! Qui sait ?