Demetrios The BIG Cynical Adventure 2017

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Demetrios The BIG Cynical Adventure

Demetrios - A se pisser dessus !

Je vais vous parler d’un jeu qui m’a tapé dans l’œil, dans le cœur et dans le cul. Oui, j’ai passé un agréable moment pleins de funs avec Demetrios : The BIG Cynical Adventure.

Tout d’abord, pour faire simple, on va simplifier les choses qui sont trop compliquées non d’une pipe en latex. Dans ce test, Demetrios : The BIG Cynical Adventure deviendra Demetrios, parce que merci bien la crampe des doigts à écrire le nom complet à chaque fois (comment ça je n’utilise pas le copier coller ?). Avec un nom pareil, qu’est ce que c’est que ce machin ??? Et bien c’est un jeu vidéo. Non ??? Sérieusement ??? Bah oui. Et comme cela fait longtemps que je ne l’ai pas fait, je vais vous faire un test en mode « discussion de comptoir » entre Fabrice Breton le créateur du jeu et son pote d’alcool qui picole, mais qui pour le coup ramène son pote en voiture quand même, à savoir Sam. Et je ne parle pas de Manuel Samuel hein…

Un placard... j'en sors?

Fabrice vient de terminer de regarder la saga Parody Picture Show, réalisé grâce à The Movies, par le grand réalisateur movisien de la communauté française movisienne « Riggs », Monsieur PITB et Rebirth. Le con, il a son film Rebirth sur Allociné, cela doit être un grand homme. Bref, il a regardé les quatre Parody Picture Show, et il a trouvé ça génial, surtout le dernier épisode qui parodie les jeux vidéo. Son personnage principal Dick Steel est le mec le plus con du monde, du coup, Fabrice a eu un coup de cœur et s’est endormi des idées pleins la tête. « Et si je faisais un jeu vidéo avec un personnage débile et de l’humour pipi caca comme l’a si bien fait Riggs avec sa quadrilogie de la connerie ?? » Et hop, le jour même, il doit en parler à Sam, soirée Pizza-Bière-Tequila. C’est parti.

Oui j'ai mis des screens en anglais pour ne pas choquer les lecteurs

Fabrice : « Et là donc je vais te torcher un point and click à l’ancienne, pas piqué des hannetons, ça va envoyer du gras, du lourd, du fun et je vais me pisser dessus dès que je vais y rejouer dans quelques années »

Sam :  Fais gaffe, l’humour pipi caca, cela passe pas forcément avec tout le monde…

F : Je mettrai une option à la con super optionnel pour les prudes. Je comblerais avec de la blague Carambar, cela fera marrer les gosses.

S : Tu comptes le vendre à l’international ? Le français, ce n’est pas trop compris ailleurs que chez nous ?

F : Google traduc !!! Non je déconne, j’ai des potes pour ça, pas de soucis. Mais la vraie version trash ce sera en français. J’ai des idées pleins le crane.

S : Tu es un fou. Alors c’est quoi ton pitch de départ ?

F : Il me faut un con. Donc mon héros sera con. Très con. Un peu comme toi Sam.

S : Sympa.

F : De rien ! Je voulais l’appeler Samuel Manuel, mais il y a des cons qui m’ont piqué le nom pour faire un autre jeu. Du coup je vais me rabattre sur Bjorn Thone.

S : Le borgne qui en fait des tonnes ?

F : Non Bjorn Thone. Je trouve ça marrant, personne ne se souviendra de son nom. Donc le gars, c’est un célibataire qui a la trentaine, qui est crado, naze, con, mauvais en tout et bon en rien. Il tient une boutique d’antiquaire à Paris, on ne sait pas trop comment vu le loyer à Paris, mais on s’en branle, et puis voilà. Le monsieur n’y connaît rien en art, il achète des trucs moches sur leboncoin ou en brocante, et met des étiquettes dessus avec un prix de dingo pour essayer de gagner sa croûte.

S : Ok… Et l’élément déclencheur de l’aventure ?

F : Un soir, il rentre complètement déchiré, comme toi la semaine dernière. Il arrive tant bien que mal à rentrer chez lui, il se couche, sans trop vomir, et il est réveillé d’un coup car un cambrioleur débarque. Bien entendu juste avant, tel Neo dans Matrix il reçoit un coup de fil intrigant, mais bref, je n’en dis pas plus, je te laisse la surprise. Au final, le jeu nous fera voyager dans Paris et un pays imaginaire.

S : Hyrule ? 

F : Non un truc fun. Le Nogo.

S : Nogo ? Comme No Go ?

F : Ouais putain je suis trop fort. Bref, pour me simplifier la vie, car niveau animation, je suis un peu juste niveau argent, cela coûte cher la compétence dans le domaine, je vais pondre un petit point and click. On clique sur des objets, et j’écris des petites phrases débiles…

S : Oui, bon ça va, je connais le genre.

F : Bah voilà c’est tout. Il y aura des personnages, comme la voisine bonasse célibataire, sa fille chiante, l’ami de beuverie, et les locaux dans le Nogo qui sont chiants pour vendre leur produit. Bref, de l’humour, de l’humour et encore de l’humour.

S : Un conseil Fabrice, ne picole pas trop pendant l’écriture du scénario, sinon on va avoir une tonne de blague sur le caca qui fait prout.

F : Justement !!! Tiens d’ailleurs tire sur mon doigt Sam.

(Prout)

F : Ah non trop tard Sam, pas assez rapide.

S : Oh putain ça promet. Et le nom ce sera quoi ?

F : Demetrios : The BIG Cynical Adventure

S : Fabrice, il faut vraiment que tu arrêtes la colle. Des fois, tu pars en couille. Mais bon, tu as ton style à toi ! On va dire ça…

F : Merci Sam ! Allez ramène moi je suis bourré. »

Je grossis le trait, mais en effet, il faut aimer le style du gaillard, car notre ami n’y est pas allé avec le dos de la cuillère à pot pour l’humour bien gras. Personnellement j’ai adoré, c’est toujours bien trouvé, le personnage est débile à souhait au point où on prend plaisir à lui faire faire n’importe quoi. D’ailleurs, le jeu a deux superbes idées : les cookies et les morts. Dans chaque tableau, il y a trois cookies cachés. Bien sûr, ils seront dans des endroits improbables, genre sous un tapis, dans un arbre, sous la chaussure d’un mec, j’en sais rien, mais bref, du cookie immangeable. Et bien lorsque Bjorn sera bloqué, il pourra s’aider à réfléchir en bouffant du cookie, avec un dialogue bien fendard bien entendu. Et au sujet des morts, alors là, la barre de rire. Il y a des dizaines et des dizaines de morts possibles dans Demetrios. Par exemple, vous voyez une prise de courant ? Bah mettez les doigts dans la prise ! Une cage d’ascenseur défectueuse, et bien hop tentons l’aventure. Un trou dans le désert ? On pourra cuire au soleil. On sent qu’il y a du travail sur le storyboard du jeu.

LOL

Demetrios est un point and click vraiment réussi. L’humour est là, les énigmes aussi, sans être complètement tordues, l’histoire est mine de rien assez prenante, même si c’est du freestyle total, et la durée de vie tient la route. On finit le jeu en une petite dizaine d’heures, mais si on veut faire le 100% avec tous les cookies et toutes les morts, il y a de quoi faire ! Un vrai coup de cœur pour ma part. Après le Riggs en question c’est moi, donc l’humour débile j’adore, ça aide à apprécier le titre. Mais le genre se marie super bien avec le style du point and click, comme quoi, avec de la passion on peut réaliser de grandes choses. Et avec du rire en rab ! Bravo.

Un décor qui fait peur!!!

Demetrios The BIG Cynical Adventure - Note XboxOrNot

72 /100
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  • ❤️ Coup de coeur !

  • Vraiment drôle
  • Du point & click à l'ancienne
  • La tonne de Game Over complètement barré
  • Un personnage principal vraiment débile

  • Bande son manquant de mordant
  • Notre barême en détail

Demetrios The BIG Cynical Adventure