Demoniaca: Everlasting Night Du cuir, un donjon... La recette du bonheur ?
En voyant les premières images du jeu, je me suis dit deux choses : chouette un jeu à la Castlevania. Puis, oh ça bastonne, on dirait la sœur de Yori de King of Fighter. On a donc une jolie rouquine habillée en cuir prête à latter des monstres dans un château à coup de pied ! Le programme a l'air sympa, allons voir !
Notre héroïne commence par prendre cher, très cher ! Des démons veulent reconstruire la tour de Babel et le village de notre personnage est pile sur le lieu choisi ! Du coup, ils massacrent tout le monde y compris vos frères. Vous, ils vous laissent la tripaille à l'air et pensent que vous êtes morte. Que nenni ! Tel John Rambo, vous vous relevez, vous jouez les couturières avec votre bide et au passage vous découvrez qu'avoir trainée dans la boue et le sang de démon vous a rendu plus forte ! Parfait, c'est l'heure de la revanche ! Un scénario 80's à mort et au moins, ça ne traîne pas. Dans le donjon, on va rencontrer des personnages chelou avec un carton sur la tête, une gamine effrontée et des boss énigmatiques.
Pourquoi pas, le pitch est assez direct et ce n'est pas le genre de chose qui m'a gêné dans Demoniaca: Everlasting Night. En fait, j'ai été peiné par d'autres trucs à commencer par les graphismes. Notre héroïne a des gros plans en pixels made in La Villageoise et sur les phases d'action, c'est mieux mais le découpage personnages / décors est mal fichu. On dirait qu'on a voulu coller des personnages en pixels sur des décors tout lisses. Cela ne colle pas bien. De plus, les effets laissent à désirer et je pense notamment aux flammes qui semblent avoir été modélisée par le stagiaire. Dommage car les musiques, bien que bourrines, donnaient la pêche !
Côté jouabilité, on a un semblant de beat'em all / jeu de combat avec poings faibles et forts, idem pour les pieds, la garde et les coups spéciaux. Dans l'idée, pourquoi pas mais Demoniaca: Everlasting Night manque de peps pour soutenir son ambition. De plus, les hitbox sont un peu cassées selon les ennemis et c'est dommage car du coup, on se limite au niveau des enchaînements et des possibilités de combat.
De même, les sauts sont un peu bizarres dans leurs réactions et ils n'ont pas manqué de me faire pester. Tout ça donne une accumulation de "dommage" qui font que Demoniaca: Everlasting Night a du potentiel mais peut-être dans une autre version ou dans une suite. Elle va pouvoir se consoler avec Bloody Mallory, une autre héroïne en cuir qui mérite mieux !
