Destiny Legendary Edition - Le Roi des Corrompus Destiny dans un nouvel écrin avec une extension pour en prime pour les vieux briscards... Il faut avouer que ça le fait ! Autant j'étais sceptique l'an passé, autant je suis séduit cette année ! Comme quoi, Destiny, c'est comme le bon vin. Il se bonifie avec le temps.
Il y a un an, Destiny débarquait sur Xbox One et l’encre coulait à flot. J’étais passé à d’autres tests mais l’arrivée de l’édition légendaire blabla des rois du monde de la mort qui tue, ça m’a donné envie de revenir tâter du flingue. Et puis, quand je vois à quel point tout le monde se touche ou vomi sur le moindre contenu du jeu, je suis fatalement attiré. Là, encore, à la différence de nos confrères et de pas mal de monde finalement, nous avons pris notre temps, savourez chaque menu, chaque paysage avant de vous faire goûter notre avis. Etre le premier pour raconter des conneries, trop peu pour nous. Bon, on va sûrement dire des conneries mais au moins, on aura joué au jeu.
Bon, j’ai quand même un minimum suivi le titre donc je peux vous parler du gars qui débarque et du gars qui connaît la chanson. Ici, vous avez Destiny et tous ses DLC y compris le dernier en date sur le Roi des Corrompus. Pour ceux qui ont loupé le bus, vous pouvez lire mon test précédent si vous ne pigez pas tout. En gros, depuis Destiny, on a repoussé Cropta et ses adeptes et nous avons même flirté un peu avec les éveillés (surtout leur reine) pour repousser un tas de méchants pas beaux. Oryx, le père de Cropta n’est pas très content de tout ça et il vient pour nous filer une rouste. Après une cinématique AAA, on est autant fébrile qu’effrayé tant la tâche semble ardue. L’avantage, c’est que le fond qui était intéressant a été davantage fouillé depuis les débuts du jeu. On est un peu plus partie prenante du conflit et le remplacement de Peter Dinklage par Nolan North pour votre spectre ajoute une touche de second degré bienvenue.
Après, ça reste plutôt léger pour nous impliquer davantage car on suit l’enchaînement des cinématiques ou les lignes à lire auprès des PNJ. Vous n’êtes pas ici pour prendre des décisions finalement. Cela tombe bien car l’action est tonitruante. Si vous débarquez dans Destiny, vous avez de quoi faire avec les DLC et le fait de pouvoir passer niveau 25 directement peut être un petit plus pour remettre le pied à l’étrier ou casser la monotonie des débuts. Si vous débutez vraiment, faîtes au moins une dizaine de niveau pour piger le truc pour ne pas être noyé sous les quêtes et autres actions. Par ailleurs, le système de leveling a été repensé et c’est plus classique et efficace que leur système de lumière (la notion existe toujours mais seulement pour l’armure, votre perso prend des niveaux classiquement). Pour les experts, ce sont des objectifs plus rigolos à commencer par une quête solo dans laquelle vous allez découvrir la nouvelle spécialisation de votre classe. Ainsi, un arcaniste peut déclencher la tempête, un chasseur va jouer les Robins des bois du tonnerre tandis que le titan va marteler ses ennemis. J’ai surtout joué avec mon arcaniste et la nouvelle classe envoie son lot de petits pâtés.
En effet, tel un empereur Sith ou Tornade des X-Men, vous voilà entrain de lancer des éclairs tout partout. La super charge est ainsi particulièrement jouissive lorsque vous lévitez pour terrasser les ennemis impuissants devant vos pouvoirs. Devant une telle débauche de powa, on aurait aimé davantage de quêtes personnelles et de personnalisation du personnage mais c’est toujours ça de pris. En effet, niveau action, on est servi, les fonctions de groupes ont été améliorées pour les assauts et les ennemis sont un peu moins bêtes (il ne faut pas trop en leur demander tout de même).
Cependant, nous sommes toujours dans Destiny, les temps de chargements peuvent toujours être agaçants (notamment pour aller à la tour), la redondance est toujours présente bien que le rythme des missions atténue un peu cette idée. Destiny est donc davantage maîtrisé et il offre plus de contenu et de vivacité. Le jeu devient donc plus sauvage, plus sympa même si les premiers niveaux gardent de leur lourdeur. En effet, se balader en moto du futur et attendre l’analyse de notre spectre, cela va 5 minutes.
En conclusion, Destiny édition Légendaire vaut la peine que l’on se penche dessus lorsque l’on veut tâter du FPS futuriste. Les papas de Halo auront sûrement fort à faire contre leur ancienne création (Halo 5) mais il permet de se défouler dans des mondes bien foutus où la coopération est toujours sympathique. Je vous passe mon analyse du multi en affrontement qui n’a pas bougé d’un iota depuis la dernière fois. Je le trouve toujours aussi rikiki et peu amusant. Par contre les assauts et les missions en coop sont un vrai régal. Ainsi, Destiny prend son destin en main avec cette version et arrivera à séduire malgré ses limites.