Devil May Cry 4 : Spécial édition 2015

38 /100
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Devil May Cry 4 : Spécial édition

Devil May Cry 4 - Spécial EdiFION !

Vous aimez l'action et Devil May Cry ? Ca tombe bien, DMC est sorti sur One il y a trois mois. Pour le jeu présent dans le test ? Bien, disons que c'est à réserver à une poignée de fans purs et durs ... Sinon, je vous ai dit que DMC (vous savez le reboot qui est bien) est sorti ?

Si vous le saviez pas déjà, je suis un gros fanboy de Devil May Cry. Dante a une classe folle et je m’y défoule tellement que je lui pardonne quand un épisode est moins bon. Avec le dernier opus et sa réédition, j’étais aux anges ! Le reboot de la franchise a posé ses couilles sur la table et il n’avait pas à rougir ! Alors que je pensais continuer à buter des démons le sourire aux lèvres, Riggs débarque et me dit que Devil May Cry 4 ressort dans une version Xbox One avec tout plein de bonus. Exit le sourire car Devil May Cry 4 m’avait fait mal à la gueule devant sa pauvreté visuelle, son gameplay rigide et son charisme de poulpe mort. N’étant pas psychorigide, je veux bien donner à cette nouvelle version sa chance.

Enfin un peu d'action !

Dès le lancement du jeu, je vois qu’on se fout un peu de moi. Visuellement, c’est très désuet et l’ambiance a perdu de sa superbe depuis l’épisode précédent. L’humour pauvre entremêlé d’une secte pas très originale n’arrangent en rien le spectacle qui s’offre à moi. J’ai le choix entre trois aventures ceci dit : Dante/Nero, Vergil, Trish/Lady. Dans la première aventure, on découvre Nero, jeune garçon agaçant au charisme inexistant qui va découvrir son héritage démoniaque aux côtés d’un Dante qui cabotine à mort. Si c’était un film, Nanarland se régalerait en le regardant sur une chaîne obscur de la TNT. Nero peine a convaincre et ce n’est pas le balai qu’il semble avoir avalé qui va arranger les choses (mais j’y reviendrai). Ensuite, on a Vergil, le bad guy de service, frère de Dante, qui a le droit à une aventure personnelle. Si la perspective de jouer avec lui est plaisante, on déchante vite car l’aventure est plombée par des défauts de gameplay et de graphismes du jeu. De plus, dans le genre caricature, le pauvre Vergil est un champion. Trish et Lady ne sont pas à meilleure enseigne. Dans un scénario loufoque, elles vont aussi combattre les démons. Si le gameplay change un peu nos habitudes, on sent que leur chapitre n’est là que pour satisfaire les pervers avec moults plans de poitrine ou de tenue beaucoup trop petite pour bouger librement.

La délicatesse féminine !

A la rigueur, si le scénario est tout pourri mais que le reste est génial, pourquoi pas ! On rigole et on prend du bon temps. Ici, point de plaisir, les décors sont vides, identiques, plombés de temps de chargement qui ne sont concurrencés dans la pénibilité que par les angles de caméras. Lorsqu’enfin vous croisez des ennemis, le gameplay mal fichu et rigide va vite vous calmez. Pour un jeu d’action, ça la fout mal mais cet épisode n’est pas à ça près. Devant tous ses défauts, quel intérêt à y jouer me demandez-vous ? Aucun à moins que le jeu vous soit offert ou que vous voyez un fan de Dante irréductible. Lorsque l’on voit la qualité du dernier DMC et de son adaptation sur One, on se demande pourquoi s’embêter à revenir en arrière sur la série. En effet, le reboot avait dépoussiéré la franchise et redonné ses lettres de noblesse à la saga. Mis à part une vague opportunité mercantile, je ne vois pas. Si vous aimez vraiment Dante et les jeux d’actions, allez sur DMC mais ne cédez pas à l’appel de cet épisode qui sent bon la charogne.

Lady, commercial de choc de ce jeu !

Devil May Cry 4 : Spécial édition - Note XboxOrNot

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  • Trish et Lady
  • Dante
  • Dante (Ah... Je l'ai déjà dit ! )

  • Rigidité
  • Vide des zones
  • Manque d'action !
  • Graphismes
  • Notre barême en détail

Devil May Cry 4 : Spécial édition