Dishonored : la mort de l'Outsider 2017

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Dishonored : la mort de l'Outsider

Dishonored : la mort de l'Outsider - La mort dans la peau !

Vous aimez Dishonored, vous ne serez pas déçu du voyage. Vous ne connaissez pas, embarquez ! On peut prendre le train en marche !

Dishonored revient ! Pas dans un troisième épisode mais dans un stand alone dédié à un personnage bien connu des fans : Billie Lurk. Le jeu bénéficie de toute l’aura de ses aînés et de toute la pignole qui va avec. C’est comme ça un peu partout sauf chez nous. Attention, on aime bien Dishonored. Seulement, on connaît aussi ses limites. Riggs a fait le test du premier, j’ai fait celui du second. Pour le troisième, on ne savait pas trop, on était aussi motivé l’un que l’autre visiblement. Alors de toute son autorité, Riggs m’a dit : « lâche Destiny 2 et test moi ce nouveau Dishonored ». Voici donc Dishonored : La mort de l’Outsider.

Spider fantôme !

Billie, on la connaît bien, elle était là dans les deux précédents épisodes. Capitaine de navire, formé à l’assassinat par un Daud, le gentil/méchant/on en sait pas trop, de la série. Bref, c’est le mentor de Billie et elle commence par le délivrer de sa geôle. Là, elle apprend le projet de son mentor : tuer l’Outsider. Vous savez le type qui semble un dieu et qui vous donne des pouvoirs. Ici, même en étant menacé, il va vous filer du pouvoir. Bon, il ruine votre œil droit et zombifie votre bras droit mais c’est pour la bonne cause, il paraît. Un scénario plutôt sympa qui vous promet de bon moment dans l’univers de Dishonored. Cet épisode viendra conclure tout un arc scénaristique et c’est peut-être pour cela que nous sommes de retour à Karnaca. Mais la ville est en mode : « sans maladie mortelle ». On a donc un esthétique moins décadent qui rend les graphismes de Dishonored encore plus enjôleurs.

Jusque là, je suis discret !

Côté gameplay, on garde l’essence de la saga : infiltration et pouvoirs. Les combats sont toujours aussi rudes pour les bretteurs. Il vaut mieux compter sur la discrétion et les niveaux regorgent de petites cachettes et de chemins alternatifs. Côté pouvoir, vous avez des trucs un poil différents mais dans la veine de la série. Déjà, vous parlez aux rats. C’est con, mais c’est un bon moyen de choper de l’info pour préparer un assaut. Ensuite, vous pouvez sortir de votre corps et vous baladez comme un esprit. Pratique pour le repérage où préparer une téléportation. Cette dernière est pratique en théorie et assez mal fichue en pratique. Ça bug un peu, ça ne fait pas ce que l’on veut, cela manque d’instinctivité, bref, c’est assez chiant. Heureusement, on peut également piquer le visage d’un ennemi et ainsi s’infiltrer comme dans Mission Impossible. Des pouvoirs qui peuvent se mêler ensemble, ce personnaliser et se combiner avec votre arsenal. A ce sujet, les mines grappins sont assez amusantes pour jouer les Batman de service. On a donc du bon et du moins bon mais dans l’ensemble, l’essence de la série est là et surtout, on a tous nos pouvoirs dès le début. Pas question d’attendre pour tout débloquer et profiter de la life. Dommage que les pouvoirs soient si limités mais cela compense un peu. Comme le fait qu’ils peuvent se recharger après utilisation. Le jeu se veut donc plus dynamique.

Parle à ma main !

On aimerait cependant avoir le choix dans les pouvoirs dispo, en choisir 3 parmi une douzaine par exemple. Cela rendrait le jeu plus varié et atténuerait ce sentiment qu’une fois le jeu terminé, je n’aurais pas une grosse envie de recommencer juste pour voir tel ou tel chemin ou choix. Dishonored : La Mort de L’Outsider est un bon jeu qui propose une histoire prenante et des mécaniques intéressantes. La suite corrigera peut-être les menus défauts que nous avons.

"Qu'est ce que t'as ? Tu fais la tronche ou quoi ? "

 

Dishonored : la mort de l'Outsider - Note XboxOrNot

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