Doom Doom est de retour et je vais enfin pouvoir utiliser un shotgun qui repeint mieux les murs que le rouleau Dexter que j'ai acheté à Leroy Merlin. Ca va chier DEMONS !!!!
Vous le savez, j'aime les FPS où l'action rime avec explosions. J'aime les jeux où le script nous tient en haleine, mais parfois un bon petit jeu où on pose le cerveau à côté de notre bière et du paquets de chips, cela fait du bien. Doom, il prend son scénario, il le met en boule et il l'enfonce profondément dans le cul du premier monstre qu'il voit à l'écran. J'ai rarement joué à un jeu où le héros lui même fait un gros doigt d'honneur au moindre passage scénaristique. Et encore, ils ne sont pas nombreux.
La narration est presque inexistante. L'histoire est plus ou moins racontée par quelques lignes qui s'affichent pendant le chargement entre deux chapitres. Ensuite on a bien des personnages ou plutôt voix off qui nous disent de faire ci ou de faire ça, mais notre héros s'en branle. Tout ce qu'il veut, c'est partir du point A, pour aller au point B, afin de buter tous les démons et nettoyer la cuvette des chiottes de cet univers de merde. Simple et efficace... Mais éprouvant aussi, même pour un bourrin comme moi. Dans Doom, le repos n'existe pas. Des monstres, il y en a à la pelle. Et ils sont coriaces !!!
Heureusement le gameplay est aussi simple qu'efficace. On marche, on tire, et on cherche des boucliers, de la vie, ou on fait un Glory Kill pour récupérer de la vie en butant un ennemi. Le Glory Kill, c'est simple : quand un monstre est proche de crever, une couleur orange l'entoure, montrant qu'il est faible, à ce moment là, il faut appuyer sur le stick droit pour faire un bon gros "finish him" bien gore. C'est jouissif. Et pour avoir des munitions, s'il n'y en a pas au sol, il suffit de découper ces démons de Satan avec sa tronçonneuse, cela vous donnera un peu de balles pour votre flingue favori. Le gameplay dans Doom est tellement simple, qu'on a pas de bouton pour recharger. Pas besoin, quand on a plus de munitions, on change d'arme. C'est tout.
Le scénario de Doom est proche du néant mais boucler la campagne vous prendra une bonne dizaine d'heures, selon la difficulté choisie. Personnellement, je n'arrive pas à enchainer plusieurs niveaux d'un coup, le jeu est trop éprouvant, j'ai l'impression d'être à Rungis un mardi matin entrain de découper de la viande, bref, par petite dose, c'est mieux. Mais Doom est un jeu vraiment sympa qui défoule grave et qui, en plus, est assez solide techniquement parlant. Ce n'est pas le plus beau jeu de la console, certes, mais il fait partie des bons standards du genre. Le mode multi est très classique, et un éditeur de maps vous tiendra en haleine si vous aimez ça. Moi je me concentre sur le solo bourrin, il y a déjà assez de jeux multis sur Xbox One (trop même peut être). J'ai oublié de parler de la musique que je trouve excellente, un côté heavy metal bien bourrin qui met dans l'ambiance directe. Un très bon point.
Doom est un jeu très sympa, qui respecte totalement la licence, et nous redonne goût aux FPS à l'ancienne, avant que Call of Duty ne généralise les FPS scriptés où il faut se cacher derrière un mur pour reprendre de la vie. Doom est intense, violent, bourrin et résume avec une arme toute sa philosophie : le BFG. "Hé mec tu as tué ce monstre avec quelle arme" disait un mec qui passait dans le coin. "Avec un putain de gros flingue (Big Fucking Gun) !" Clair, simple et concis ! C'est ça l'essence de Doom.
