Driven Out Vous ne devinerez jamais comment ce jeu m'a vendu du rêve !
Si vous avez lu le chapeau, vous vous dîtes que le mec a fumé grave pour dire que Driven Out lui a vendu du rêve vu la note qu'il semble avoir mise. Et pourtant, dans une ère où 200 jeux indépendants en pixels sortent par semaine, je n'ai pas toujours beaucoup d'éléments pour juger de la pertinence d'un jeu de prime abord. Mon rédac' chef me donne un jeu qu'en général je ne connais pas et j'ai juste la pochette pour comprendre.
Driven Out a une pochette qui m'a rappelé les vieux jeux de mon enfance. Celle où la pochette semblait avoir été dessinée et où tout semblait possible. Ensuite, comme dans mon enfance, c'était quitte ou double. Et ici…
Vous êtes une jeune et belle héroïne paysanne. La vie était tranquille lorsque des soldats débarquent pour… Je ne sais pas trop mais au lieu d'utiliser votre faux, vous ramassez l'épée à deux mains qui pèsent (semble t'il) 50kg et vous attaquez les soldats. Au moins, l'intro ne dure pas longtemps et elle peut même se zapper. Ce qui est plutôt pratique vu que vous allez crever environ 800 fois par niveau.
Mais avant de parler de la difficulté ou de la jouabilité, parlons des graphismes ! Les pixels, j'ai bien fini par le comprendre après X jeux, c'est "tendance" même si je pense que c'est plutôt parce que cela coûte moins cher. Par contre, il y a les bons élèves comme Blasphemous et il y a Driven Out. Ici, c'est fade, sans inspiration et ce n'est pas bandant. A cela, ajoutez une musique sur-aiguë un peu naze et vous avez la définition d'un jeu mal fait.
Mais à la rigueur, comme on le dit sur notre site, la jouabilité peut sauver un jeu. Ici, après avoir pris deux doigts par les graphismes et la musique, le gameplay va en ajouter deux autres. Un premier par la "bonne idée" de faire un jeu "dur" et pour cela, je vais faire des attaques à trois hauteurs et des défenses qui vont avec (tête, corps et jambe). Sauf que tout ça est mou du genou, pas hyper excitant et que les esquives, les priorités et même juste le fun sont aux abonnés absents.
Vient alors le second doigt que le gameplay vous insère avec un petit sourire en coin : pour faire face à un ennemi qui arrive dans votre dos, vous allez utiliser le bouton "demi-tour" qui est Lb… En 2019, le jeu me sort un bouton "demi-tour" alors que juste aller dans la bonne direction serait suffisant. Ce n'est pas comme si notre personnage était déjà un foudre de guerre et qu'il se trainait le cul. Non, il a fallu ajouter cette fonction car le but n'est pas de s'amuser dans Driven Out.
Driven Out est donc un plaisir sadique. J'ai tenté de tenir le coup et j'ai presque été content lorsque j'ai battu certains ennemis mais après avoir perdu X fois et recommencer le début du niveau autant de fois, j'ai compris que ce jeu n'avait pas grand chose à m'offrir à part un assouplissement plus grand de mes sphincters. Driven Out n'est pas un jeu que l'on fera pour le fun. Un défi (débile) entre pote, une envie d'avoir une journée vraiment pourri ou autre. En gros, tout sauf l'idée de passer un bon moment.
