Duke Nukem Forever 2011

42 /100
voir le barême

Duke Nukem Forever

Duke Nukem Forever - Come get some ?

Duke Nukem s'est fait attendre longtemps, très longtemps ! À tel point qu'on avait oublié ses imperfections. Il est donc de retour et s'il a les mêmes défauts, il continue toujours de se foutre de la gueule des aliens et de tripoter de nanas ! "Mes couilles sur ton nez, t'auras l'air d'un dindon !" comme dirait le Duke.

Je l’ai fait ! J’ai réussi ! Instant de bonheur !

Ce que j’ai fait ? J’ai fini Duke Nukem Forever pardi ! Il faut l’avouer de suite, Duke ne fait pas dans la finesse et même son attente, il l’a faite grossièrement ! Une décennie pour une suite, ça fait beaucoup mais vu la paire de couilles qu’il se trimballe, on comprend qu’il aime faire les choses différemment.
Quand on m’a offert ce jeu, j’étais content. Je savais à quoi je m’exposais car je suis un joueur averti mais la perspective de bourriner la planète  m’enchantait. Analysons donc la bestiole car si Duke était attendu comme un Dieu, ces mêmes fans avaient sûrement oublié que notre héros n’était pas parfait à l’époque. Moteur douteux et gameplay rugueux étaient de la partie. Duke devait compenser par une ambiance déjantée et violence, des niveaux retors et surtout des tonnes de grossièretés et des nanas à poil.

Deux pour le prix d'une !

Les années passent et seuls les bons souvenirs perdurent. C’est ainsi que Duke débarque dans un monde où niveau muscles, il a été remplacé par Marcus Fénix et sa bande de furieux. Question nanas, c’est autre chose et ça manque cruellement de nibards et seule la séquence du bordel de The Darkness 2 m’a marqué véritablement dans un FPS (cela exclut les JDR qui, eux, se font bien plaisir niveau cul). Ainsi, Duke dès l’intro nous montre ce qu’il a dans le pantalon en finissant son propre jeu tout en se faisant satisfaire oralement par un ersatz de sœurs Olsen. Il sait vivre le Duke et tandis qu’il coule des jours peinards dans son immeuble de luxe, ses enfoirés d’aliens rancuniers débarquent pour foutre la merde. Le Duke reprend donc du service.

Il va falloir bourriner comme un porc !

Graphiquement, ce n’est pas top, c’est même plutôt pourri mais on reconnaît une certaine « patte » Duke Nukem. En particulier avec les affiches, les livres de cul ou les petites attentions comme fumer un cigare ou soulever des haltères. Cependant, Duke aura du mal à avoir des scènes visuellement agréables. De plus, après dix ans, on attendait plus que des niveaux plutôt fermés. Même le Duke Burger a été amputé de son fun. Ce ne sont pas les temps de chargement suuuuuuuuuuper longs qui vont arranger les choses.

Ici, une table ! Là... ma bite !

Niveau gameplay, c’est du rude, du old school ! L’école du straffe que les plus jeunes ne connaissent plus vu les avancées en terme de couverture et de visée. Ici, Duke se bat avec un arsenal limité avec lequel il faut être agressif puisque le système pour être précis est moisi. Duke fait tellement dans la vieille école, qu’il nous propose même des phases de plateformes infâmes et des boss de fin de niveau dotés d’une barre de vie ! Vous allez rire, vous aurez même des séquences de conduite qui vous rappellerons le boulot de merde qu’avait réalisé les gars de Halo en matière de conduite de véhicule.

Duke aura du mal à se garer !

Question durée de vie, le Duke joue dans la cour des 5-6 heures, emballé c’est pesé ! Vu l’expérience de jeu, seuls les plus acharnés vont tenter quelques succès mais les autres passeront leur chemin. Mais alors, pourquoi jouer à ce jeu ? Déjà, parce que le Duke pose ses couilles sur la table, il fait ça n’importe comment mais il le fait. Vous pourrez ainsi jeter des merdes sur vos alliés et vos ennemis, pisser à la Austin Power, tripoter des nichons sur les murs, boire des bières au milieu de stripteaseuses bien gaulées, fumer des cigares, jouer au flipper (bon ok, ça s’est pourri) ou encore faire voler des avions en papier, dessiner des bites sur des tableaux blancs, insulter des enfants ou frapper des acteurs. Le pire, c’est que Duke justifie tout ça par son bon plaisir d’une part et pour augmenter son égo (bouclier).
L’autre raison est qu’après un an, vous pouvez jouer au jeu pour pas grand chose mais vous savez à quoi vous vous exposez. Vous aurez parfois envie d’abandonner ou de hurler à l’instar de cette séquence où vous êtes rétrécit dans la cuisine du Duke Burger. Donc, c’est rude, c’est parfois même frustrant mais le Duke, à défaut d’être le meilleur dans sa partie, arrive à nous rappeler quelques souvenirs comme celui que nous avons porté au rang de jeu CULTE, un héros à la morale douteuse mais qui a un gros calibre. Pour joueurs très avertis donc !

Oh non ! Un couloir !

Duke Nukem Forever - Note XboxOrNot

42 /100
voir le barême

  • Les nanas
  • Upgrader son égo
  • Champ lexical riche
  • Duke

  • Gameplay préhistorique
  • Séquences de plateformes
  • Séquences de conduite
  • Faible arsenal
  • Durée de vie
  • Graphismes
  • Notre barême en détail

Duke Nukem Forever