Dull Grey Un petit visual pour se détendre ?
Sometimes You pour un autre visual novel et la fiche du site Microsoft met la pression avec des trucs comme "Jeu le plus innovant lors de la Games Cup 2019 Lauréat du prix `"Meilleure utilisation multimédia" aux XYZZY Awards 2019". Il manque le prix de la kermesse de Goussainville mais je vois l'idée. Et puis, j'ai des trucs genre : "Inspiré par l'univers des frères Strugatski, les œuvres de Dostoïevski et les films de Tarkovski" ! Damned, ça va me changer de Bay et Snyder ou encore du prochain Fast & Furious !
"Il traite du rapport entre la mère et le fils, du libre arbitre et de la recherche du bonheur parmi des montagnes brumeuses et de gris tuyaux." Voilà pour le thème du jeu et il est vrai que votre perso, il n'a pas le droit à la parole car "maman" décide de tout pour son fiston. De tout ? Bof bof car deux choix s'offrent à vous en permanence. Tallyman ou Lamplighter, En gros, le poinçonneur des Lilas se marre à côté de ces deux tafs ! Mais comme lui, un avenir bien sombre est devant vous. De prime abord, pas de choix mais il paraît que 11 fins différentes sont présentes.
Mais je n'ai pas eu envie d'aller les explorer toutes. Déjà, l'option pour "passer" ne fonctionne que sur les écrans de transitions de 3 secondes, du coup, je me retrouve à appuyer 10 000 fois sur Rb. Dans le genre déprimant...
Et puis, c'est tellement la lose cette histoire de choix que je me retrouve quasiment à faire du "au pif" pour tenter d'obtenir des Chocapics alors que du lait et du chocolat qui tombent sur un champ de blé, ça suffit !
Du coup, Dull Grey, à trop vouloir poser une ambiance sombre, finit par sombrer également car le délire est vite cassé par le côté abscons du jeu. Dommage car on sentait le côté vieille Europe de l'est et le poids d'un destin tout tracé. Les visuels et les musiques étaient pas mal et certains thèmes semblaient intéressants. Mais même avec de belles intentions, le jeu, à l'instar de son héros, n'échappe pas à un sombre avenir !
