EvilUP Des donjons, des classes de personnages... Du plaisir ?
Ratalaika est toujours dans la place et ici, je vais parcourir les donjons avec des héros et tâcher de survivre dans ce roguelite sur fond de RPG. Voilà le programme et je me dis qu'en attendant Diablo IV, ça pourra peut-être m'occuper... Peut-être...
Bon... Blablabla, le mal, c'est pas bien et il faut donc vaincre tout ça dans les six lieux qui composent EvilUP. D'après le store, il y a 15 heures de jeu mais cela va dépendre pas mal de votre capacité à accrocher au jeu. En effet, EvilUP a un concept d'exploration bien à lui.
Ici, on choisit parmi les 9 personnages qui sont autant de classes différentes. Au début du jeu, seuls 4 sont disponibles (barbare, voleur, mage et paladin) et on va dans l'une des zones. Là, on passe en mode tour par tour où un déplacement, c'est un tour. Il y a un côté Pokémon Donjon Mystère mais en moins fun.
Déjà parce que visuellement, on ne va pas se décrocher la mâchoire. EvilUP est grossier et sur les visuels de notre personnage ou des ennemis, c'est un jeton en pixel pas dingue. Warhammer Quest proposait une forme de "jeton" mais ça invitait à l'aventure. Ici... Bof !
De plus, pour le gameplay, pas toujours facile de grimper vu que de base, lorsqu'on arrive à côté d'un ennemi, on doit éviter une baffe (ou la prendre) ! Les premiers niveaux, on peut donc prendre assez cher vu que niveau compétence, matos, etc. On part de loin avec certaines classes. De plus, on a l'impression d'avoir encore et toujours les mêmes zones à vider et mêmes les pseudo quêtes ne rendent pas forcément le jeu plus excitant que ça à la différence d'un Warhammer Quest qui nous posait une meilleure ambiance.
Mais allez savoir pourquoi, le côté balade dans un donjon, le loot régulier et l'attachement à mon barbare m'ont fait jouer encore et encore. Je sais que ce n'est pas top mais je continue quand même. C'est un peu ça EvilUP, un jeu qui a ce côté attachant malgré son côté rugueux et surtout mal fini.
