KEMCO abreuve les fans de RPG de la vieille école ! Fernz Gate est-il rafraîchissant ?
Prêt pour du new old school ? C’est ainsi que j’ai commencé le test d’Asdivine Hearts. Sachez que si je le voulais, je pourrais reprendre tout le paragraphe d’intro puisque KEMCO frappe encore et à moins d’un mois d’intervalle pour nous faire jouer à un jeu de rôle à l’ancienne mais de nos jours. Comment cela se traduit dans Fernz Gate ? Est-il mieux qu’Asdivine ? Est-il différent et en quoi ?
L’histoire de Fernz Gate est celle du monde Fernland qui a la particularité d’y emmener la plupart de ses habitants via une faille dimensionnelle. Le héros que vous incarnez vivait dans un monde comme le nôtre. Mais en allant à l’école (car vous êtes un lycéen de manga un peu rebelle comme on les aime), vous êtes envoyé ici. Dans l’absolu, tous les habitants sont cools, sympa et même qu’ils ne se disputent jamais. Fin de l’histoire ? Non, car peu avant votre arrivée, un méchant a débarqué, pris les pouvoirs de la déesse et il a commencé à tuer et détruire tout ce qu’il trouvait. A votre arrivée, vous découvrez que vous pouvez vous battre, votre « mentor » du moment, une elfe qui vous rappelle votre petite sœur, vous explique la vie, vous découvrez une autre nouvelle venue qui est aussi une lycéenne de manga et puis, c’est le début de votre histoire. Car vous sentez que vous devez faire quelque chose pour aider. L’idée est plutôt rigolote, vous êtes en décalage avec les autres habitants car tous ne viennent pas d’un monde avec vos us et votre technologie. Tout le monde est gentil comme tout (sauf les méchants) donc il y a un côté frais et léger dans Fernz Gate.
Visuellement, vous êtes dans du pixel dans les zones à explorer ou les combats. La carte sert juste à vous envoyer d’un endroit à l’autre et elle est dessinée. Par contre, lors des dialogues, Le personnage qui parle apparaît sous forme de dessin. Les visuels (pixels et dessins) sont classiques mais à l’instar de l’histoire, tout est assez frais. Fernz Gate n’est pas un jeu qui vous donnera le cafard et vous mettra de mauvaise humeur. Mêmes les musiques font tout ce qu’il faut pour vous rendre guilleret !
Le gameplay, hors balade, repose sur des combats par équipe au tour par tour. Vous choisissez votre attaque, défense, compétence, objet et vous voilà en pleine bataille. Pour le côté tactique, la vitesse de vos personnages influent sur leur capacité à agir souvent et vos héros disposent d’un pouvoir ultime pour envoyer la purée et retourner les cartes en votre faveur. Les stratèges pourront également répartir leurs personnages selon deux lignes de combat (proche et éloignée) qui aura un impact sur vos capacités et vos héros. Certains favorisant davantage le corps à corps que d’autres. De même, grâce à certains bracelets, il est possible de maîtriser des éléments magiques et d’avoir davantage de sorts à sa disposition.
Fernz Gate offre un challenge et une histoire appréciable à tous. Les néophytes auront un mode facile dédiée tandis que les acharnés auront le droit à un mode difficile pas piqué des hannetons. Quant à savoir si Asdivine Hearts est un soucis/rival/compagnon, c’est à vous de voir. Techniquement, Fernz Gate est plus abouti mais Asdivine Hearts à un côté stratégique plus développé et moins de monstres à tuer à la pelle pour monter ses personnages. Ce sont deux jeux qui offriront un service de qualité et finir l’un peut être la raison d’aller vers l’autre. Mais préférence va vers Fernz Gate mais c’est une légère différence car nous sommes dans des jeux proches et tout aussi appréciable de part leurs qualités.