Gigapocalypse 2022

53 /100
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Gigapocalypse

Gigapocalypse - Destruction Zilla

Qui n’a pas rêvé de se réincarner en un dieu ou en un énorme monstre pour écraser de son pied sa belle-mère ?

Voilà le postulat de départ, être un kaiju (monstre terrestre style Godzilla), une entité extra-terrestre ou un dieu afin de détruire immeubles et humain de tous poils. Bien sûr, on pense tout de suite au dyptique King of Monsters de SNK mais c’est bien là leur simple ressemblance. Vous commencez par choisir votre “agent” destructeur et vous êtes face à une sorte de shoot'em up à scrolling horizontal où toute trace de civilisation est votre ennemi. 

3 Pages de monstres : vous devriez trouver votre bonheur

Ces niveaux sont assez variés et représentent des âges de la civilisation de l’époque contemporaine, du far west, du moyen âge... pour ne citer qu’eux. Visuellement, on se retrouve dans du pixel art, dans lequel on contrôle un réticule qui nous sert à blaster et réduire en miettes tout de qui est à notre portée. Pendant les premières parties, vous vous ferez dégommer assez rapidement car le jeu possède une surcouche de boostage de monstres avec les points de destruction que vous glanerez lors de vos parties. Vous l’aurez compris par vous-même, il faudra donc enchainer les niveaux et les refaire afin de faire évoluer les compétences de votre Godzilla préféré afin d’augmenter sa résistance, ses pouvoirs, ses furies ainsi que les familiers qui l’accompagnent. 

Le Destruction Derby

Comme si cela ne suffisait pas, les développeurs de Goody Gameworks ont ajouté une notion de Tamagotchi-like où il faudra, par exemple, nourrir son dieu de la destruction, nettoyer ses excréments (authentique !) et décorer son lieu de vie … Même si cela pourra éventuellement faire sourire les plus jeunes, cette phase de jeu à un intérêt plus que discutable selon moi.

L'aspect Tamagotchi ! avec un popo en Spir Arale

Il y a à boire et à manger dans ce Gigapocalypse. L‘idée d‘incarner des abominations de la nature afin de tout détruire avec plusieurs références cinématographiques associées sont une bonne chose. L’idée que chaque monstre correspond à une difficulté est aussi bien trouvée. Le sentiment de puissance et d’évolution de son kaiju, dans un univers qui fleure bon la fin des 80's est délectable mais la surcouche Tamagochi, la répétitivité, les boss qui par exemple vous demanderont de résoudre une addition, sont des idées qui en 2022 sont plus que dépassées et vont au-delà du kitsch.

Cassez la voie

Passons sur le fait que malgré le choix de langue, le français n’est pas proposé et que une fois de plus le jeu est pensé pour la Switch : curseur présent à l’écran et les “furies” qui doivent être bien plus facilement utilisable sur un écran tactile que par l’intermédiaire de notre pointeur dirigé par notre belle manette Xbox. Ce Gigapocalypse est un titre oubliable qui ne casse pas des briques et qui ne Mothra en top priorité sur votre shopping list !

Gigapocalypse - Note XboxOrNot

53 /100
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  • Tout détruire
  • Le Pixel Art
  • Les références cinéma ou comics
  • Les Monstres

  • Pas de traduction française
  • Un peu pensé pour la Nintendo Switch
  • L’aspect tamagotchi inutile
  • Les boss débiles
  • Le Pixel Art
  • Notre barême en détail

Gigapocalypse