Gravel va vous faire bouffer du gravier, et il le fait bien !
Ces dernières années, les jeux de courses avaient tendance à vouloir se la jouer simulation. Les WRC ou Dirt essayaient de se la jouer un peu arcade, mais il manquait un soupçon de fun pour que l’on s’amuse vraiment. Gravel a décidé de tout axer sur une conduite en glissade totalement décomplexée. Et cela marche. Alors oui, le titre a des défauts, est loin d’être parfait, mais on s’amuse. Et c’est le principal.
Gravel est un jeu où le hors-piste est légion. Les environnements sont variés, on a de la terre, de la boue, de l’eau, du goudron, etc. On va voyager et le mode carrière ultra classique fera le boulot. On gagne des courses, on débloque des étoiles, on débloque donc des voitures, des skins de voitures et des compétitions. De temps en temps, on se tape une compétition contre un pilote d’exception présenté par une vidéo nanarnesque au possible où le jeu d’acteurs est digne des Marseillais en Thaïlande, bref, le titre ne se prend pas au sérieux et c’est tant mieux.
Techniquement parlant, on souffle le chaud et le froid. Les environnements sont globalement sympas avec des effets de lumière réussis et surtout de la variété. Par contre, les bruitages sont quelconques, la musique redondante et la modélisation des véhicules moyenne. Autant pour la carrosserie, c’est correct, mais alors la vue intérieure est digne d’une génération précédente voir plus.
Les épreuves sont variées, mais classiques, on retrouve de la course classique, de l’élimination, du chrono, et un mode smash par contre bien relou où l’on doit passer par des portes. Le mode carrière se torche en 7/8 heures, et puis voilà. Il y a un bien un mode multi mais il est plutôt désertique et limité, donc ne l’achetez pas pour ça.
Gravel est un petit jeu sympa qui m’a bien amusé pendant deux soirées bien pleines. Si vous êtes en manque de jeu de course où tout se joue en glissade, Gravel vous fera plaisir. Mais ne vous attendez pas à un grand jeu par contre.