Guitar Hero Live Un retour réussi et un plaisir renouvelé ! Ben ouais ! Nous, on est des rebelles ! Des foufous ! On veut se jeter sur un riff comme des psychos et enchainer les solos comme des malades !
Il fût un temps où les jeux de musiques étaient partout. Le plus connus était Guitar Hero. Son rival Rock Band (avec les anciens de Guitar Hero) lui menait la vie dure mais proposait un plaisir de jeu notable. Puis, ce fût l’overdose. Overdose de musiques à acheter, d’instrument à se procurer. Des suites peu inspirées achevèrent les dernières poches de résistance mais en secret, beaucoup voulaient retrouver le plaisir des soirées « Guitar Hero ». Ainsi, cette année, les rivaux se réveillent et deux jeux débarquent. Même si je vais parler de Guitar Hero Live dans mon article, je dois toucher quelques mots du Rock Band 4. Ce dernier propose… La même chose qu’avant mais sur les nouvelles consoles. Un accès à ses anciennes playlist et des instruments « compatibles » sont même présents. Mais il faut avouer que ça sent l’anti-mîtes. On reprend les mêmes et on recommence. Guitar Hero Live joue une autre carte : une nouvelle façon de voir le jeu musical avec un retour aux sources : la guitare ! En effet, si je dois réfléchir à la saga Guitar Hero, j’en viens à penser que mon préféré était le numéro 3. C'est-à-dire le dernier où la guitare était au centre du gameplay. Je me revois travailler dur pour faire le solo de Knight of Cydonia ou le désespoir d’un ami qui a loupé une note de son groupe favori. Bon… Branchons les guitares !
Quitte à parler du jeu, commençons par le cœur de la maison, la cuisine ! Euh… La guitare. Auparavant, cinq boutons en ligne sur le manche (une zone de slide était venue en plus avec le GH World Tour). Maintenant, deux rangées de trois. Trois blancs, trois noirs. Le rendu visuel de la guitare est moins flashy qu’avant mais plus propre, moins enfantin. Par contre, l’utilisation demeure bruyante et c’est un petit bémol technique. Pour le gameplay, nous avons les notes qui défilent et si le niveau occasionnel se contente des blanches, dès le niveau normal, nous avons l’ensemble des touches avec son lot de notes à vides, de barrés et autres. On retrouve alors des positions de doigts proches du réel (j’ai dit proche, vous ne serez pas guitariste avec ce jeu mais vous serez plus souple des doigts). Par ailleurs, j’ai vite senti qu’il fallait bosser un peu pour s’habituer aux nouvelles exigences du jeu. Les anciens, s’ils trouveront vite leurs marques, devront également déshabituer leur corps à certains mécanismes qui de placement de doigts et de regards (je pourrais détailler mais cela se transformerait en article technique assez chiant pour la plupart des lecteurs).
Et les musiques : Une quarantaine pour le mode solo et déjà plus de deux cents pour le mode live. Dans le premier mode, vous êtes en FPG (First Person Guitarist) dans des séquences qui ont été filmées. Selon votre prestation, la foule peut être en délire ou bien vouloir vous tuer. C’est assez rigolo et voir la bassiste venir vous accompagner ou la chanteuse demander à la foule de vous remercier, c’est sympa ! Le mode live, vous permet de jouer des morceaux avec le clip original en arrière plan. Les habitués des karaokés savent déjà de quoi de je parle. Ensuite, vous enchaînez les musiques comme elles viennent ou bien en choisissant ce que vous voulez afin de gagner de l’expérience et diverses « monnaies » afin de vous permettre de jouer les différents morceaux. Rassurez-vous, vous n’allez pas vider votre compte comme à Candy Crush et j’ai joué des heures sans user d’argent réel. La mécanique surprend un peu tout de même, il faut l’avouer.
Si je peux m’en remettre, certains points me manquent cruellement pour dire que c’est « TROP TROP FORT ». En effet, pour moi, un mode « basse » aurait été le bienvenu et au vu du jeu et de l’instrument, c’est un mode qui ne mangeait pas de pain. C’est d’autant plus étrange qu’un micro peut être mis (même si on s’en fout un peu). Pourquoi accepter un micro et virer la basse ? De même, les hammer on et les pull off sont partis en vacances. C’était des notes qu’ils étaient assez grisant à réaliser.
Je pinaille mais c’est important de pinailler quand on achète un jeu et les instruments. Cela dit, j’avoue ne pas avoir vu les heures passées. Après trois heures de suite, je me suis dit « allez encore une » et j’ai encore passé une heure à jouer. On peut dès lors dire que le pari est réussi en matière de retour. Avec son gameplay, ses musiques et son côté fun pour des soirées entre amis, on peut dire que Guitar Hero Live est réussi.
