Halo 4 - Top Chef ! Sur GameOrNot, nous ne sommes pas des fanboys. Encore moins des fans d'Halo. Nous sommes donc PARFAITS pour tester ce nouvel opus. Et lorsqu'un fan de catch vous dit qu'il a aimé Halo 4, vous pouvez être sur qu'il y a du vrai là-dedans !
5 années se sont écoulées depuis Halo 3 mais sur GON, aucun d’entre nous n’a mouillé sa culotte à l’annonce d’Halo4. Même Riggs, le grand manitou du FPS, n’a pas émis le moindre grognement. Jaded a fait le mort et le petit nouveau a refusé le bizutage. Il ne restait donc que moi. J’ai joué aux autres épisodes et j’avais tendance à me perdre pour rien dans les maps. Je n’ai rien contre glander mais errer sans but, bof bof. Halo 4 a changé de crèmerie en finesse puisque Bungie a laissé les billes à 343 Industries. Peut-être le début d’une grande histoire entre moi et Halo…
J'ai plu à GameOrNot ! Je peux être fier !Le Master Chef n’est pas un cuisinier du futur. Il est le meilleur des meilleurs. Mais même les meilleurs des meilleurs prennent cher. Ainsi, à la fin d’Halo 3 (je peux spoiler, il y a prescription et c’est l’intro du 4 de toute façon), vous voilà en hibernation dans un vaisseau en pleine dérive. Ce genre de plan, ça n’a pas porté chance à Ripley et vous n’êtes pas mieux lotis car Cortanna, l’intelligence artificielle la plus sexy du cosmos, vous réveille. Elle ne le fait pas pour vous embêter, car une armée de Covenants est autour de vous. Après ce réveil douloureux, le vrai jeu va commencer : combattre les Covenants, découvrir les mystères de la planète Requiem où vous échouez et sauver Cortana car elle est trop loin de la rue Mongallet pour sauver ses programmes qui arrivent à échéance.
Vivement le futur !Mine de rien, j’ai été séduit par la mise en scène de tout cela. Le fait que l’on ne se perde plus est un énorme avantage. Certes, ça fait très couloir mais au final, c’est efficace et rythmé. Pendant la campagne, on en prend plein les mirettes. Les premiers paysages de Requiem m’ont laissé rêveur. On sent que le jeu n’a pas été développé à la « one again » pour boucler coûte que coûte les délais. Tout a été peaufiné pour satisfaire les fans. Sur GameOrNot’, on cherche la petite bête alors on râlera sur les ennemis Covenants qui n’ont pas toujours l’air inspiré (les Prométhéens m’ont davantage diverti à ce niveau là) ou sur les drops d’arme qui chutent bizarrement. Sur la forme, rien à redire.
Sur le gameplay, c’est globalement là, que j’ai perdu Riggs. Il a essayé de jouer un peu avec moi et après quelques tirs et quelques ennemis morts, il est parti en grommelant des trucs comme : « … gameplay en mousse… Spartan de mes c… ». En effet, nous sommes dans Halo, la maniabilité est donc … à la Halo. Ainsi, on perd peu de temps à passer en mode visée. On débarque sur l’ennemi et on straffe. On saute même, le saut presque lunaire et l’incapacité de se planquer convenablement ont émoussé la volonté de mon compagnon d’arme. De mon côté, après avoir pris quelques bastos dans le buffet, j’ai apprécié ce côté duel furieux et je justifie ce style par : je suis un Spartan de deux mètres cinquante de haut, je ne vais pas jouer les fillettes.
Même avec une armure et un fusil, je ne suis pas rassuré !Donc, le côté brutasse et nerveux m’a séduit mais ce n’était que la première étape. La seconde est venue du mode multi-joueurs. Je ne suis pas toujours fan des modes multi sur les jeux de tirs. Souvent déséquilibrés et peuplés de kikoolol pré-pubère qui ne savent pas utiliser un micro casque, je zappe rapido ce genre de jungle. Mais il y a des exceptions. Halo 4 en fait partie. C’est un honneur que je n’accorde qu’à peu de jeu de tir. Si on excepte le mode Forge inutile (un mode de customisation de terrain), on a du classique mais du bon. Déjà, on a un mode versus qui fait "zizir" avec des serveurs dynamiques et des maps qui donnent bien. Écraser trois types avec ma jeep avant que ses potes jouent de la grenade, ça n’a pas de prix (si un respawn mais bon). Les paramètres sont classiques mais efficace et faciles à piger : roi de la colline, drapeaux, versus, etc. Ensuite, on a le mode Spartan Ops. Moi qui aime le coopératif, je suis aux anges. Certes, on peut jouer la campagne en coop’ mais là, c’est différent, c’est calibré pour ça. Vous êtes un membre des Spartan IV à bord de l’Infinity. Ce vaisseau a la bonne idée d’atterrir sur Requiem. Tandis que le Master Chef apprend la vie, vous êtes, en même tant que lui, en exploration de votre côté de la planète. Avec trois autres partenaires, vous voilà à dessouder des Covenants et des Prométhéens dans des missions spéciales. Cinq sont dispo pour le moment mais espérons que des épisodes (gratuit ?) débarqueront pour varier les plaisirs. Au passage, vous gagnerez de l’expérience. Vous débloquerez ainsi des armes et des capacités spéciales comme mon ami le bouclier d’énergie ou encore le jetpack. Tous ces bonus sont bien fichus car ils aident sans déséquilibrer les parties entre les joueurs qui ont un niveau élevé et les autres. Ce sera la capacité du joueur qui sera le X-Factor. Comme je suis un petit peu obsédé par ce sujet, je ne peux pas manquer de vous parler de la customisation de votre armure. Au fur et à mesure de votre expérience et de vos combats, vous aurez différentes pièces d’armures pour donner à votre Spartan une touche personnelle.
Oh yeah ! de l'XP ! Pourvu que je puisse débloquer de nouveaux casques !Halo 4 malgré quelques points, m’a plu. Certes son solo est court et son gameplay vieille école est troublant mais quand on met le doigt dans le mode multi-joueurs, on n’a pas envie de s’arrêter. Moi qui étais indifférent à la saga, je me sens réconcilié avec elle. Pour réaliser cet exploit, il fallait effectivement un bon cru.
Le roi de la jungle !