HyperParasite En cette période de virus et autres, à vous d'incarner un ennemi contre lequel vous allez être en guerre !
Le jeu ne s'est pas trompé de beaucoup dans son approche, remplacez Parasite par Virus et le jeu fait le buzz. Cela dit, cela ne doit pas nous empêcher de nous intéresser à HyperParasite et aller voir ce qu'il nous propose comme petite distraction.
Vous êtes une entité extraterrestre qui peut passer d'un corps à l'autre. D'après le président américain (un type borgne avec un vague air à Reagan), vous voulez atteindre Mr. President pour balancer toutes les ogives nucléaires sur le monde. Du coup, il demande à tous les citoyens américain de tirer à vue. Voilà, le pitch et voilà pourquoi même le dernier des clodos jusqu'au meilleur des SEAL va essayer de vous buter.
Le jeu ensuite vous place dans des niveaux aléatoires où vous devrez survivre à chaque pièce /arène pour passer à la suivante. En chemin, vous devenez plus fort et vous pouvez débloquer jusqu'à 60 personnages. Au départ, c'est le clodo avec son caddie, la caissière du coin ou le policier en patrouille. Puis ce sera le ninja, le catcheur, etc.
C'est un "twin stick shooter" donc il va falloir défourailler, se déplacer et utiliser des capacités spéciales. Si vôtre hôte est trop faible ou qu'il meure, vous pourrez prendre possession d'un nouvel hôte si vous l'avez débloquer dans votre grande base de donnée. Le jeu n'est pas facile facile mais l'approche est intéressante surtout que les combats sont intenses. On a pas le temps de lambiner et petit à petit, on commence à réfléchir un peu. Du genre, je vais abandonner ce corps blessé et choper un autre en meilleur forme tout de suite plutôt que de me retrouver dans la mouise au beau milieu d'une fusillade.
HyperParasite est lisible et il répond plutôt bien ce qui est le principal. Pour le reste, il est très normal. Un petit effet 80's ici ou là dans les typo pour se donner un peu de personnalité et voila. HyperParasite est donc un petit shooter qui fait le travail et qui est assez original pour qu'on s'y intéresse un peu.
