Illusion : A Tale Of The Mind Illusion : A Tale Of The Mind veut nous faire larmoyer. Je me suis surtout ennuyé.
Dans ce titre, nous contrôlons Emma qui va essayer de trouver les causes du mal qui rongent l’esprit de son papa. On se retrouve dans les années 20 à Paris, à se balader de souvenir en souvenir dans l’esprit de notre padre. Emma sera accompagné d’un lapin en forme de jouet, ou de jouet en forme de lapin, au choix. C’est un pur jeu narratif à base d’énigmes. Le soucis, c’est que l’histoire bien que mignonne ne sauve pas le reste du jeu.
Illusion : A Tale Of The Mind a le soucis de nous proposer des décors très sombres et plutôt aliasés à mon goût. L’univers parisien des années 20 est sympa mais ce n’est pas assez beau pour être immersif. L’ambiance veut se la jouer psychédélique pour bien montrer que nous sommes en pleine illusion, avec une vision tordue de l’esprit et des souvenirs, mais c’est plombé par deux choses : des énigmes chiantes et un doublage ridicule.
Un jeu narratif qui est doublé de cette manière, c’est une plaie. Les voix en VF sont ratées, on se croirait dans un mauvais dessins animé à petit budget de chez Gulli. Du coup, ce n’est pas du tout prenant ni touchant. Le lapin, on a envie de le jeter sous un train. Emma est une tête à claque. Et les autres, ce n’est pas mieux. En ce qui concerne les énigmes, il faut en général mettre des formes dans le bon sens pour reproduire une autre forme. Je prends plus de plaisir en fixant mes Golden Grahams dans mon bol de lait le matin.
Illusion : A Tale Of The Mind est un jeu bâclé dans son genre, et qui je trouve se trouve plus beau qu’il ne l’est. Dommage.