Ion Fury Ion Fury est un titre qui sent bon le siècle dernier.
Et oui, si je vous dis Doom et Duke Nukem 3D, les jeux en 3D pixelisée avec du sang qui tache et qui surtout fait plein de petits carrés rouges à l’écran, les monstres qui se déplacent en surfant sur le sol, ou encore des zones remplies de monstres assoiffés de votre jus. Il fallait avoir des réflexes et savoir viser vite, sinon c’était la mort. Bref, Ion Fury est un hommage à ces jeux et principalement Duke Nukem 3D. D’ailleurs, pour l’anecdote, Ion Fury est édité par 3D Realms. Bref, prenez un peu de Perfect Dark pour le côté « personnage féminin badass » et beaucoup de Duke, et hop, cela donne Ion Fury.
Cela dit, même si le moteur du jeu est le Build Engine, qui faisait tourné Duke Nukem 3D ou Shadow Warrior, on sent qu’il est dans une version encore améliorée. Les décors sont plutôt sympas, le level design travaillé, avec pas mal de hauteur. Bon après, cela reste de la vieille 3D, avec un scrolling ultra rapide et nerveux, il faut avoir des vieilles habitudes de gamers pour terminer le jeu, et surtout avoir le cœur accroché pour pas avoir la gerbe : cela bouge vite, c’est pixelisé, ah tiens on se croirait sur PSVR (troll troll troll).
Le gameplay est efficace, on comprend vite comment ça marche : tir, straf, tir, straf, etc. Et on enchaîne les niveaux, on trouve des armes, on ouvre des portes en appuyant sur des interrupteurs, et on s’amuse. Si on aime le genre bien sûr, déjà il faut adhérer au côté rétro. Mais Ion Fury fait le taf et est un hommage solide et sincère d’une époque lointaine.
Ion Fury est un titre efficace et sympa à jouer. La nostalgie a parfois du bon. Mais bon il donne surtout envie de jouer à Duke Nukem ! Duke revient !!