Jaded 2012

99 /100
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Jaded

Jaded, le blasé du groupe

Et pourquoi ne pas s'auto-tester ? Jaded le blasé se prête au jeu pour le plus grand bonheur des illusions perdues. Chers amis lecteurs, découvrez l'un des compère de la bande GameOrNot.fr.

Coupons court à tout suspense : Jaded, c'est de la balle. Le type mérite bien son 99/100. Pas parce qu'il est meilleur qu'un autre (mais que certains, certainement), mais bien parce qu'il écrit lui-même son test, et qu'il peut donc y mettre ce qu'il veut.

Gameplay 97/100, parce que je me sens comme un félin quand je pratique le Parkour. 84 en graphisme. Seulement ? Oui, je me passerais très bien de recevoir des lettres enflammées. Alors autant ne pas trop en faire.
34/100 en musique !? Ah là c'est mon côté purement honnête qui ressort. Rock Band et consorts ne sont pas mes amis...

C'est beau tout ce pouvoir. Ça se trouve dans 6 mois je deviens un blogueur influent, puis député et enfin président de la république. Tout ça grâce à quelques billets sur la Xbox. On peut rêver :D

Parlons plutôt de mon historique, parce que c'est bien ça qui nous intéresse ici. Enfin, nous... disons, au moins moi. Parce que vous, je parie que vous êtes déjà barrés. Et c'est bien normal, il faut savoir profiter du beau temps, de la vie, aller draguer, sortir, manger, boire (avec modération bien entendu)...
Si vous êtes toujours devant votre écran, je suis désolé, je ne peux rien pour vous. Mais je compatis. Bien entendu.

Pour en revenir à moi-même (car j'aime bien parler de moi, surtout dans un tel article), j'ai découvert les jeux vidéo à 7 ans. C'était un jeu de F1. Lequel, je ne sais pas, c'était il y a trop longtemps. Et puis on s'en fout un peu puisqu'ici on parle Xbox.

Je pratique sur Xbox 360 depuis le lancement de la console (pour tout dire, même quelques semaines avant, mais chuuuut !). Et j'ai conservé mon Xbox d'origine (oui, j'ai patienté après le ROD comme tout le monde).

Les jeux que j'apprécie sont peu nombreux. Non pas qu'il n'y ait que de la mauvaise herbe, ô que non, mais plutôt parce que je suis exigeant, et un poil blasé. Le 350e fps auquel je joue, je peux l'apprécier, mais je ne suis pas du genre à aller crier qu'il est génial : "T'imagines, c'est trop fou ce jeu, tu te ballades dans des couloirs, tu tires, tu tues, à la première personne. Le truc de OUF !". Non merci.

Et je suis assez blasé aussi quand je vois que certains jeux se contentent de jeter de la poudre aux yeux. Je pense notamment à certains jeux PS3 comme Heavy Rain, Ico, Shadow of the Colossus, et j'en passe.

J'adore découvrir de nouvelles choses, de nouveaux univers, de nouveaux gameplay, mais la nouveauté sans maîtrise, je suis désolé, mais ça reste pourri !
On peut soutenir pour que ça se perfectionne, mais on ne va pas lancer des louanges juste pour faire bien.

J'ai d'ailleurs un profil très "touriste virtuel". Plus je joue, plus j'apprécie les jeux "relativement" faciles (Wii Play ne sera jamais ma tasse de thé) qui me permettent de découvrir une belle histoire, des rebondissements, une petite variation de gameplay. Par contre, je ne resterais pas scotchés à tous. Il n'est pas rare que je laisse tomber un jeu pour aller en explorer un autre. Finir à tout prix, ça ne me parle pas, collecter tout, obtenir chaque succès, je m'en contrefiche.

Enfin, quoiqu'il en soit, les jeux sur lesquels je me suis le plus accroché sur Xbox 360 sont quand même des valeurs sûres :

Rainbow Six Vegas

Rainbow Six Vegas : une grosse claque. J'ai adoré. Pourtant ça n'en jettait pas spécialement, mais l'ambiance, le gameplay, quelque chose me retenait.

Rayman Origins

Un peu de nouveauté dans l'univers des jeux de plateformes. En 2D, très joli, coloré, fun, un peu de challenge, mais pas trop. De quoi se faire plaisir.

Devil May Cry 4

Boum, boum, boum et reboum. DMC 4 c'est intensif, presque studieux. Mais efficace.

Prototype

Prototype est un peu répétitif, mais le concept est juste énorme. Dommage qu'il n'y ait pas davantage de liberté d'action. Le bac à sable se remplit de façon peu uniforme, mais la montée en puissance est jouissive.

Par contre, il y a aussi des jeux, des styles de jeux que je n'encadre pas. Et souvent pour des raisons qui me sont propres : les dits jeux sont rarement mauvais, mais je ne peux simplement pas réussir à m'y émerger suffisamment.

Elder Scrolls

Les Elders Scroll sont inbitables. Désolé, mais bien qu'ayant pratiqué le jdr sur table pendant quelques années, les transcriptions vidéo-ludiques m'ont souvent laissées de marbre. En tout cas depuis que c'est devenu du TPS à niveau. Land of Lore m'avait accroché à l'époque, mais ce n'est pas du tout le même style. Et Sorcellerie sur Apple 2 m'a occupé des heures.

Bayonetta

Bayonetta c'est le syndrome du too much. On prend DMC, on colle une nana sexy qui pourrait se retrouver à poil. On parie que ça va vendre. Mais non. Faut arrêter avec les jeux qui reposent avant tout sur le "charisme" de leur héroïne...

Street Fighters

Street Fighters. Beurk. Tout comme Mortal Kombat, Tekken et cie. Je ne peux pas m'y faire : les jeux de bastons c'est juste impossible. Pourtant il y en a de très bons. Mais pas pour moi.

FIFA

FIFA, PES... le foot c'est bien un truc dont je me tape. Paraît que c'est l'Euro en ce moment ? Je l'apprends par hasard. Les jeux de sports en général, ça me botte peu. J'ai plutôt tendance à préférer aller en faire. Parce que oui, faire du foot, c'est possible ailleurs que sur sa console...

Catherine

J'évoquais précédemment les jeux qui se cachent derrière de fausses bonnes idées. Catherine c'est exactement ça : on markete le jeu pour qu'il soit plus ou moins perçu comme un 18+ avec des séquences érotiques, on y ajoute une histoire sulfureuse - mais pas trop - et on met en place un gameplay de type... sokoban. C'est la mode des remakes HD de vieux jeux, mais faut pas pousser mémé dans les orties.
Ce type de jeu n'est pas pendable en soit, mais dès qu'il en sort un nouveau, la presse du jeu vidéo ne peut s'empêcher de chanter son incroyable niveau d'excellence. Alors que si on y regarde de près, objectivement, on voit bien que c'est très moyen, éventuellement un peu au dessus de la moyenne. Le fait de pondre un ovni ne signifie pas que l'on crée un chef-d’œuvre.
Les joueurs sont tellement en attente de nouvelles choses que dès qu'il semble y avoir une chance, une coalition spontanée se forme pour soutenir la sortie. C'est bien triste : on finit par laisser penser que toute nouvelle initiative en jeu vidéo est surfaite, sur-vendue et surement bonne à la poubelle.

Voilà. Vous en savez davantage sur Jaded. Vous comprendrez certainement mieux certains de mes tests et certaines de mes remarques maintenant.

Jaded - Note XboxOrNot

99 /100
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