Des pixels, des chevaliers et une princesse en détresse. Comment cela pourrait-il mal tourner ?
Des jeux indé en pixels, il en tombe 10 par semaine si l'on exagère un peu le trait. L'avantage, c'est que pour certain, il est possible de les tester en 10 minutes. Il ne faut parfois pas plus pour être subjugué ou repoussé par un jeu. Alors qu'est-ce que Jet Set Knights a pour lui ?
"Rassemblez les quatre chevaliers afin de vaincre le mal et sauvez la Princesse Kitty !". Voilà le pitch, c'est cadeau, je le pose dans un coin et vous en faîtes ce que vous voulez. Déjà, Kitty pour la princesse… On pense tout de suite petite chatte et bien non, il s'agit ici, d'une humaine pleurnicharde. Ensuite… Les 4 chevaliers… Oui, mais honnêtement, le choix est plus esthétique qu'autre chose…
Car le jeu est en fait un jeu où il faut tenir le coup contre des ennemis, puis un boss dans un niveau qui fait la taille de votre écran. Oui, à l'ancienne, comme dans Mario, Donkey Kong ou Popeye. Sauf qu'ici, la maniabilité est meilleure et heureusement. De plus, je peux récupérer des métaux pour construire des tours de défense. Egalement au menu, le gain d'expérience qui permet d'augmenter son attaque, sa défense, etc.
Donc Ratalaika nous fait du neuf avec du vieux et ce n'est pas le premier jeux de défense sur un écran qu'ils nous servent. Donc, c'est plutôt maîtrisé et si je peste sur les pixels, ce n'est pas la mort à mes yeux. De plus, la musique est plutôt cool si l'on aime le synthé vieille école.
Jet Set Knights est donc un petit jeu sympa même si les pixels et le gameplay ne m'ont pas transcendé. On sent que tout est là mais il manque un "je ne sais quoi" pour convaincre le joueur. On galère, on perd, on recommence et parfois sans trop comprendre. Jet Set Knights est donc l'un de ces nombreux jeux que nous rangeons dans la cinquantaine de points : vite joué, vite désinstallé, vite oublié !