Jim Power: The Lost Dimension Il y a des jeux dont tout le monde se souvient : Chrono Trigger, Pac Man, Chase HQ... et il y a Jim Power. Fallait-il le laisser dans l'oubli ou tenter de ranimer la flamme ? Comme dirait "Question pour un champion" : un indice au bas de votre écran!
Sorti en 1992 sur Amiga et Amstrad, puis adapté en 1993 sur les consoles de salon Super Nintendo et Pc Engine, Jim Power est sorti des limbes via une campagne Kickstarter, sans doute la campagne "Jim Power of Love", pour faire son comeback sur les consoles de la génération actuelle.
Après une séquence en animation Kitschissime à souhait, on a le droit au choix de la version 8 bits / 16 bits, de différents filtres graphiques et de différents rendus pour nos TV actuelles.
Passons rapidement sur la version 8 bits avec laquelle on retrouve les mêmes défauts et qualités que la version 16 bits avec un graphisme moins agréable à l'œil. Bon j'avoue, j'ai un peu enjolivé la chose, en disant que la version 16 bits était chatoyante : clairement pas ! On se retrouve avec des graphismes dignes d'un James Pond 2, qui lui au moins était fun à jouer.
Jim Power...of Destruction commence par une phase de plate-former à l'ancienne avec un charisme proche d'un Franck Riggs après une soirée Tapas arrosée, une précision dans les sauts (et une aisance) digne de votre serviteur à l'âge de 12 ans pendant les cours EPS, le tout dans un niveau long mais long.… C'est aussi long que de supporter tatie Janine qui vous montre ses 300 photos de vacances à son retour. Des clefs à ramasser, vous vous dites ce n’est pas grave, y en a régulièrement j'en prendrai une autre...mais non parce qu'après, tel un canard WC plongé dans la cuvette, tu te retrouves coincé. Après ce chemin de croix (ne pas confondre avec la javel), c'est la rencontre avec un boss et tu lui éclates la chetron sauvagement. Le calvaire est fini ? Non t'as encore des sauts de puce asthmatique à faire jusqu' à la délivrance.
I've got the Power, la bonne idée du jeu c'est d'alterner les séquences plateformes avec des séquences de Shoot'em up à scrolling horizontal. Mais, même R Type est plus simple car, évidemment, les bords de l'écran vous tuent, en plus des tirs adverses qui partent pour certains à la vitesse d'une personne ayant pris une boite de dragées FUCA . En bonus, le jeu te coince : le scrolling fait que tu choisis un passage et s'il se termine par un mur, et bien tu es obligé de te le prendre de face à la Ayrton Senna.
Jim Power of equality... Evidemment le jeu est doté de Save State à la manière de n'importe quel émulateur actuel digne de ce nom. Et fort heureusement d'ailleurs, mais c'est le strict minimum de cette compilation. A qui s'adresse le jeu ? Une fois de plus, c'est un dilemme : pas aux joueurs actuels ça, c'est clair ! Alors aux joueurs amateurs de retro gaming ? Qui se souvient de Jim Power parmi, les fans de retro, à mon avis, pas grand monde ! Aux gens de la campagne KickStarter ! Sans doute, mais là, c'est plus du marché de niche, c'est du marché de mangeoire à oiseaux !